L’identité au cœur de l’œuvre de Guy Armel Bayegnak

À travers la question de l’identité, l’écrivain d’origine camerounaise Guy Armel Bayegnak suscite des réflexions sur l’interaction entre différentes cultures.
Photo : Les Éditions du Blé
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Jeudi, les Éditions du Blé organisent une conversation diffusée en direct entre l’écrivain Guy Armel Bayegnak et la docteure en littérature française Anne Sechin. Ils échangeront notamment sur la question de l’identité dans l'œuvre de M. Bayegnak.
La question de l’identité a de multiples facettes pour l’écrivain. Elle se construit de manière active en se confrontant à l’expérience de la vie et de l’altérité. L’auteur cherche à illustrer la complexité de cette construction identitaire dans ses écrits.
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À travers la question de l’identité, l’écrivain d’origine camerounaise suscite aussi des réflexions sur l’interaction entre différentes cultures, soit l’interculturalité.
Pour Anne Sechin, l'interculturel est la confrontation et la gestion la plus positive possible d’une autre culture, qu’elle soit familiale, nationale, régionale, nationale. Tout ce qui permet de faciliter la communication, à comprendre l’autre, à écouter l’autre, la capacité à se mettre à la place de l’autre et à s’ouvrir à l’autre. Dès qu’il y a une altérité, il y a une interculturalité
.
Une littérature dynamique
Le dynamisme de la littérature francophone de l’Ouest canadien se trouvera également au cœur de la discussion.
La spécificité de la littérature francophone minoritaire de l’Ouest canadien réside dans sa vitalité et sa diversité, selon Anne Sechin, qui enseigne à l’Université de Saint-Boniface.
Il y a une très grande vitalité artistique et littéraire pour une communauté aussi petite. Maintenant, on reste petit et il y a des choses auxquelles on ne peut pas aspirer. On n’aura pas la même ampleur que la littérature américaine des États-Unis, par exemple. Mais je vois, ces dernières années, des auteurs de très grands calibres.
Ce dynamisme est en partie rendu possible par les maisons d’édition canadiennes qui font un travail incroyable de mise en valeur des auteurs francophones de l’Ouest, poursuit Anne Sechin.
Elle ajoute que ces maisons d’édition prennent notamment plus de risques avec la publication d’auteurs qui innovent, comme Jean Chicoine qui écrit dans un français anglicisé.
L'événement est diffusé en direct le jeudi 21 octobre à 19 h 30, sur la page Facebook des Éditions du Blé.