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La réconciliation, le cœur du mandat de Mary Simon

La gouverneure générale dit également être en train d’apprendre le français.

Mary Simon en entrevue.

Mary Simon est la première gouverneure générale autochtone du Canada.

Photo : Radio-Canada / Mathieu Theriault

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La gouverneure générale du Canada, Mary Simon, souhaite axer son mandat sur la réconciliation avec les Autochtones, à l’échelle nationale. Elle compte aussi rétablir les relations de travail à Rideau Hall.

En entrevue à CBC, Mme Simon rappelle que, s’il y a une chose sur laquelle on doit commencer à travailler immédiatement, c’est la réconciliation.

Lorsque j’ai été nommée, de nombreuses personnes m’ont témoigné leur soutien parce que je suis la première Autochtone à ce poste, explique la gouverneure générale. Mais je dois me souvenir que je suis gouverneure pour l’ensemble des Canadiens.

C’est cette perspective nationale qui, selon elle, doit alimenter la réconciliation.

Je crois que nous devons tous comprendre que ce n’est pas seulement une question autochtone, c’est une question canadienne. Tout le monde doit travailler ensemble pour aller de l’avant.

La question linguistique

Cette volonté de réconciliation à l’échelle du pays se heurte toutefois à la barrière linguistique.

Si Mary Simon maîtrise l’anglais et l’inuktitut, son incapacité à parler français a suscité de fortes réactions des milieux francophones du pays. Le Commissariat aux langues officielles a notamment reçu de nombreuses plaintes en lien avec la nomination de Mme Simon.

En s’exprimant dans la langue de Molière, la gouverneure générale dit qu'elle comprend l’importance et l’honneur de parler nos langues maternelles et qu'elle apprend le français et le pratique quotidiennement avec fierté.

Rétablir les relations de travail

À la suite du départ de sa prédécesseure dans des circonstances difficiles, Mary Simon explique qu'elle a d’excellentes relations avec le personnel de Rideau Hall.

J’ai assuré [aux employés] que l’environnement de travail serait positif et que nous sommes là pour les Canadiens, explique-t-elle. Je pense que nous serons capables d’y arriver [et que] les Canadiens le verront par nos actes.

Assermentée le 26 juillet, la gouverneure générale dit avoir dû s’acclimater à sa nouvelle réalité et à l’environnement qui l’accompagne.

Quand j’ai reçu le premier appel, je n’y croyais pas. Je pensais être seulement une personne sur une longue liste de candidats, explique-t-elle.

Puis, elle s’est demandé si elle était capable de prendre tant de responsabilités à cause de [son] âge et de l’énergie que cela demande.

Ce nouveau mandat remettait en question le style de vie plus lent qu’elle venait d’adopter et qui lui permettait de passer plus de temps avec sa famille. C’est un défi, [...] mais je m’habitue, explique-t-elle.

Dans la même veine, elle souligne que le fait d’habiter dans l'édifice de plus de 450 mètres carrés qu’est Rideau Hall demande aussi des ajustements, surtout pour quelqu’un qui venait de déménager dans une maison plus petite.

Avec des informations de Pauline Pemik

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