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Une vétérinaire du Manitoba suspendue pour abus présumé de stupéfiants

Un chien est en train d'être soigné.

L'Association des médecins vétérinaires du Manitoba dit offrir gratuitement aux 460 vétérinaires agréés du Manitoba des services en santé mentale et en toxicomanie.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le permis d’exercice d’une vétérinaire du Manitoba a été suspendu, et elle fait face à des mesures disciplinaires, pour abus présumé de stupéfiants de sa clinique.

Le 30 août 2021, l’Association des médecins vétérinaires du Manitoba (AMVM) a déposé des documents au tribunal alléguant que la vétérinaire aurait utilisé des stupéfiants de la clinique pour sa consommation personnelle.

L’organisme a reçu des plaintes à son sujet en janvier dernier et a entamé son enquête.

Radio-Canada/CBC ne donne pas l'identité de la vétérinaire, car la Loi sur la médecine vétérinaire du Manitoba stipule que les médias ne peuvent pas fournir d'informations qui permettraient de connaître son identité, à moins que la procédure disciplinaire ne parvienne à la conclusion qu’il y a eu une faute professionnelle.

Selon les documents déposés au tribunal, la vétérinaire aurait travaillé, à plusieurs reprises, avec les facultés affaiblies sur des patients, causant ainsi des blessures physiques ou le décès de certains d'entre eux.

Les documents indiquent aussi que, étant sous l’effet de la drogue, la vétérinaire n’aurait pas respecté ses rendez-vous et manquerait aux appels et aux questions des clients.

Malgré plusieurs demandes de l'AMVM, la vétérinaire n’a pas remis les documents de sa clinique, et ce, depuis janvier 2020. Ceux-ci pourraient aider à déterminer s'il y avait une différence entre les produits pharmaceutiques qu'elle a acquis et ceux qu'elle a livrés.

L'AMVM s’est alors adressée à la Cour du Banc de la Reine du Manitoba pour obtenir une ordonnance qui oblige la vétérinaire à remettre les dossiers relatifs aux médicaments prescrits au sein de sa clinique. 

Cette dernière ne s’est pas présentée à l’audience par téléconférence, le 23 septembre dernier, et n’a pas non plus envoyé d’avocat pour la représenter. Le juge lui a ordonné de fournir certains des dossiers demandés. 

Dans une lettre envoyée à l'AMVM, la vétérinaire dit qu'elle a volontairement passé des tests sanguins pour détecter la présence de produits pharmaceutiques ou de drogues illégales dans son organisme et que les résultats sont négatifs.

Elle ajoute qu’elle ne pouvait pas avoir accès aux dossiers de sa clinique vétérinaire à cause de sa suspension.

À sa défense, elle indique que les heures d’ouverture et de fermeture de sa clinique peuvent changer sans préavis pour différentes raisons, comme le niveau de dotation, les exigences de formation et les rendez-vous personnels.

La médecin vétérinaire a refusé de répondre aux demandes de CBC.

L’AMVM a refusé de fournir des statistiques sur le nombre de plaintes et de cas disciplinaires traités dans la province au cours des dernières années.

Toutefois, elle dit qu'elle offre aux 460 vétérinaires agréés du Manitoba des services en santé mentale et en toxicomanie.

Avec les informations de Vera-Lynn Kubinec

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