Interdiction de boire l’eau du robinet à Iqaluit

Les habitants d'Iqaluit ne doivent pas boire l'eau du robinet ni l'utiliser pour la préparation d'aliments.
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La Ville d’Iqaluit déclare l’état d’urgence local et interdit à ses citoyens de boire l’eau de l’aqueduc municipal jusqu’à nouvel ordre. Une enquête est en cours afin de déterminer la source d’une odeur de carburant qui en émane.
Des échantillons ont été prélevés et envoyés à un laboratoire extraterritorial pour fins d’analyse. Les résultats devraient être connus d’ici cinq jours ouvrables, précise le communiqué.
Dans un avis publié en fin d’après-midi mardi, les autorités disent avoir localisé une odeur de carburant concentrée dans un secteur du système de traitement et de distribution de l’eau
potable.
Selon la Ville, ce genre d’interdiction est lancée lorsque la consommation d’eau est risquée et que ce risque ne peut être atténué en la faisant bouillir.
Si l’eau ne peut être bue ou utilisée pour la cuisson d’aliments, il est toutefois possible de l’utiliser pour prendre sa douche, faire la lessive ou effectuer d’autres tâches de nettoyage.
Les habitants qui reçoivent des livraisons d’eau par citerne ne sont pas touchés par cet avis.
Pour ceux dont la maison est reliée à l’aqueduc, des points de distribution d’eau potable seront en place de 18 h 30 à 21 h à l’Aréna des Jeux de l’Arctique et à la station de remplissage de la Bibliothèque.
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Le maire déclenche une ruée vers l’eau embouteillée
Dans un message publié plus tôt mardi sur le réseau Twitter, le maire Kenny Bell avait déjà demandé aux habitants de ne pas boire l’eau.
Son gazouillis a provoqué une ruée vers l’eau embouteillée dans certaines épiceries de la ville.
D'autres sont allés s'approvisionner directement à la rivière Sylvia Grinnell.
Après les premiers signalements d’odeur dans l’eau potable, la Ville a affirmé soumettre l’eau de l’aqueduc à des analyses quotidiennes, mais a continué d’affirmer que l’eau était potable tout en ajoutant avoir fait appel à une firme d’ingénieurs-conseils et travailler avec la santé publique pour assurer la qualité de l’eau potable.