Le Parti conservateur du Québec a amassé 1,4 million de dollars, dit Éric Duhaime
Claire Samson, députée d'Iberville, et Éric Duhaime, chef du PCQ, avaient déposé une pétition contre le passeport vaccinal à l'Assemblée nationale cet été.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Le Parti conservateur du Québec (PCQ) serait assis sur un petit trésor de guerre, à en croire son chef, Éric Duhaime, qui était de passage à l'Assemblée nationale mercredi pour présenter un projet de loi visant à encadrer le renouvellement de l'état d'urgence sanitaire.
M. Duhaime a révélé en point de presse qu'il ne touchait aucun salaire; plutôt, il s'assure de remplir les coffres du parti en vue de la prochaine campagne électorale.
Le nombre de membres du PCQ est passé de 500 à 37 000 au cours des derniers mois, a-t-il déclaré, ce qui a permis au parti d'amasser 1,4 million de dollars.
Une carte de membre du PCQ se vend 15 $. Le parti peut aussi compter sur des dons et sur du financement public à la hauteur d'environ 150 000 $, a-t-il précisé.
En comparaison, le Directeur général des élections a versé 4 millions de dollars à la Coalition avenir Québec (CAQ) et 2,5 millions au Parti libéral du Québec (PLQ) en 2020.
Je le dis à tous ceux qui veulent contribuer au Parti conservateur du Québec : moi, je veux que le maximum de cet argent-là serve à l'élection du 3 octobre 2022
, a déclaré M. Duhaime.
Moi, je veux qu'on batte François Legault et je pense qu'il faut concentrer nos ressources au moment opportun, c'est-à-dire pendant la campagne électorale.
Si on veut dépenser à la même hauteur que les autres partis, on n'aura pas trop d'argent
, a-t-il ajouté.
Éric Duhaime ne s'en cache pas : il souhaite faire une percée dans la région de Québec. Selon le dernier sondage Léger, son parti récolterait 8 % des voix, une hausse de deux points par rapport au mois de mai.
Comme chef de parti, quand on voit les intentions de vote monter d'un sondage à l'autre, on trouve ça très positif
, a-t-il réagi.
Le PCQ se réunira en congrès les 20 et 21 novembre, afin de se doter d'un programme politique et d'éventuellement enclencher le processus de sélection des candidats.