7 arrestations après une fête étudiante géante près de l’Université McMaster

La police de Hamilton a lancé un appel à l'aide pour identifier les personnes responsables d'avoir renversé une Mazda blanche lors d'activités non officielles de rentrée universitaire samedi près de l'Université McMaster.
Photo : Photo soumise par Maureen Wilson
La police de Hamilton a déclaré dimanche avoir arrêté et accusé deux personnes pour des infractions à la Loi sur les permis d'alcool, ainsi que cinq personnes pour « violation de la paix », au cours d‘une fête sauvage survenue la veille près de l’Université McMaster.
L’administration universitaire a de son côté assuré qu’elle coopérera pleinement
avec les forces de l’ordre et soutiendra leur travail pour identifier ceux qui ont participé à des activités illégales lors d’une fête de rentrée étudiante qui a rassemblé autour de 5000 personnes samedi.
Pour Sean Van Koughnett, vice-président associé et doyen des étudiants, il pourrait être difficile d'identifier les étudiants impliqués dans des agissements pouvant faire l'objet de mesures disciplinaires, mais des sanctions sont considérées.
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Notre code étudiant autorise ces sanctions. Nous pouvons expulser et suspendre
, a déclaré M. Koughnett.
Si le comportement le justifie et qu'il entre dans le champ d'application de notre code, nous sanctionnerons de manière appropriée, et l'expulsion et la suspension sont sur la table.
McMaster n'a délibérément pas organisé d'événement officiel pour célébrer la rentrée cette année, mais malgré les efforts pour éviter que de grandes foules se réunissent
, les jeunes trouveront souvent un moyen de le faire
, selon le doyen.
Mazda blanche renversée et endommagée
Selon la police de Hamilton, vers 12 h 30, juste avant le coup d'envoi du premier match à domicile des Marauders de McMaster de l'année, les officiers ont répondu à un grand rassemblement dans le secteur d'Ainslie Woods, près de l'Université McMaster.
À 14 h, la foule s'était étendue à environ 5000 personnes, a indiqué la police, qui a fermé plusieurs rues dans le secteur pour des raisons de sécurité.
Des bouteilles en verre, des canettes et d'autres objets ont été lancés sur des policiers et un véhicule de police a été endommagé en conséquence. Aucune blessure grave n'a été signalée, mais plusieurs personnes ont été soignées pour des blessures liées à des chutes et à d'autres forces contondantes ainsi qu'à une consommation excessive d'alcool
, peut-on lire dans un communiqué de la police publié dimanche.
Les enquêteurs examinent des enregistrements vidéo et des images de l'événement et demandent de l'aide pour identifier les personnes responsables d'avoir endommagé et renversé une Mazda blanche. Une personne d’intérêt a déjà été identifiée.
Une conseillère municipale indignée
En réponse aux événements de samedi, la conseillère municipale du quartier 1 Maureen Wilson a déclaré que l'Université devrait payer les coûts associés au nettoyage.
C'est inacceptable et dangereux. Quelqu'un va se faire tuer
, a-t-elle écrit samedi sur Twitter.
La propagation de COVID-19 n'est qu'un élément supplémentaire cette année, a-t-elle déclaré dans une entrevue à CBC, ajoutant que des événements comme ceux-ci ont toujours été préoccupants.
Quand des étudiants sont ici pour étudier, je les considère comme des résidents. Je vais donc défendre leur santé et leur sécurité, mais lorsque vous êtes ici en tant que résident, vous avez des responsabilités. Agissez comme un adulte et soyez responsable.
Nous sommes aussi frustrés qu'elle par le comportement de [certains étudiants]
, a répondu M Koughnett.
Il a également fait remarquer qu'avec 35 000 étudiants inscrits à McMaster, la grande majorité n'était pas impliquée dans l'événement de samedi.
Le président et vice-chancelier de l’Université, David Farrar, a également qualifié les actions de complètement inacceptables
et a présenté ses excuses à nos voisins, nos secouristes et tous les autres étudiants
pour les perturbations, le manque de respect des biens et le mépris de ceux qui vivent dans notre communauté.
Selon M. Farrar, les fêtes de rentrée clandestines sont devenues trop courantes dans les établissements postsecondaires de la province, et l'Université a travaillé de manière proactive avec la police et les agents municipaux avant samedi. Il a également doublé le nombre habituel d'officiers en congé qu'il a embauchés pour appuyer le travail de police dans le quartier.