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Armes à feu : Québec promet une annonce « sans précédent » vendredi

Geneviève Guilbault est debout à l'Assemblée nationale durant la période de questions.

La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, à l'Assemblée nationale.

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Depuis le début de l’année, la grande région de Montréal connaît une augmentation du nombre de fusillades sur son territoire. Pour faire face à la recrudescence des incidents liés aux armes à feu, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, fera une annonce « sans précédent » vendredi à Montréal.

Mercredi matin, l’opposition officielle à l’Assemblée nationale a reproché au gouvernement son inaction dans le dossier, lors de la période des questions. Pour les libéraux, le gouvernement Legault se doit d’agir pour diminuer le nombre de crimes où des armes à feu sont utilisées.

Il n'y a pratiquement plus une semaine où les coups de feu ne résonnent pas dans un quartier ou une rue, a déploré le député libéral Frantz Benjamin, qui représente la circonscription de Viau, dans l'est de Montréal.

Le sentiment d'inquiétude, d'insécurité est à son comble à Montréal, à Longueuil, à Laval et dans plusieurs autres régions du Québec, a poursuivi M. Benjamin. L'escalade [de la] violence se poursuit. Les familles québécoises n'en peuvent plus des fusillades.

M. Benjamin a rappelé la création de l’escouade Carcajou durant les années 1990. Celle-ci était née en raison de la guerre des motards qui avait coûté la vie à Daniel Desrochers, 11 ans, victime collatérale de l’explosion d’un véhicule piégé dans Hochelaga-Maisonneuve, un événement qui avait marqué la classe politique.

Combien de victimes collatérales faudrait-il avant que ça devienne politiquement payant, pour ce gouvernement, d'aller de l'avant?, a commenté Frantz Benjamin.

À cette question de l’opposition, la ministre Guilbault a répondu qu'elle ferait une annonce substantielle vendredi.

Selon les renseignements obtenus auprès d'un porte-parole, le gouvernement Legault attribuerait des ressources financières et humaines pour lutter spécifiquement contre la violence armée. Il n'a pas été possible de connaître le montant ou l'envergure des ressources prévues.

Cette montée de violence, effectivement, nous inquiète, a avoué Geneviève Guilbault.

Équipe dédiée aux armes à feu

Des crimes commis avec des armes à feu avaient poussé la ministre Guilbault à réagir, début août, en « formalisant » la collaboration entre la Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Cette entente entre les deux corps policiers a permis la création d’une équipe intégrée pour lutter contre le trafic d’armes à feu, coordonnée par la SQ.

Cette équipe intégrée couvre la grande région de Montréal, mais plus particulièrement le nord-est et le sud-ouest de la métropole. Elle fait appel à des ressources qui étaient auparavant destinées à l’Équipe dédiée à la lutte contre le trafic d’armes (ELTA) du SPVM, créée plus tôt cette année.

Mercredi, à l’Assemblée nationale, Mme Guilbault évoqué le budget de 5 millions de dollars que son gouvernement a accordé à l’ELTA, et les 65 millions de dollars qui sont déjà dédiés à la lutte contre le crime organisé et la violence commise avec des armes à feu.

Quant à son annonce de vendredi, la ministre Guilbault a déclaré que ça ne suffit pas manifestement, donc vendredi matin, soyez tous attentifs à ce qu’elle proposera.

Avec les informations de La Presse canadienne

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