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Fusillade de Dawson : « C’est difficile », dit la mère d’Anastasia De Sousa

Des étudiants devant le collège Dawson à Montréal.

Des étudiants portent du rose en l'honneur de la victime Anastasia De Sousa, avant de réintégrer le Collège Dawson à Montréal, le 18 septembre 2006.

Photo : La Presse canadienne / RYAN REMIORZ

Quinze ans plus tard, la tragédie du collège Dawson à Montréal continue de vivre dans les mémoires. Elle est encore plus intense pour Louise De Sousa, mère d’Anastasia De Sousa, victime de la fusillade qui a également fait une vingtaine de blessés.

L’après-midi du 13 septembre 2006, la vie de Louise De Sousa a basculé lorsque Kimveer Gill, lourdement armé, a fait irruption au collège avant d’ouvrir le feu sur les élèves et de tuer sa fille de 18 ans.

Tous les jours, c’est difficile, confie-t-elle à RDI matin. Elle ne pense pas que l’on puisse se remettre de ce genre de tragédie, même des années plus tard.

Tout le monde essaye d’avancer, mais c’est une journée très difficile.

Une citation de Louise De Sousa, mère d’Anastasia De Sousa

Louise De Sousa s’accroche à la vie en gardant le contact avec plusieurs amis de sa fille Anastasia. J’ai été à leur mariage, on se voit de temps en temps, dit-elle, le sourire aux lèvres.

Anastasia De Sousa.

Anastasia De Sousa, étudiante de 18 ans tuée lors de la fusillade à Dawson.

Photo : IAN BARRETT

Le débat lancinant des armes à feu

Au-delà de l’hommage qui est rendu chaque année à sa fille, Mme De Sousa est malgré elle replongée dans le débat sur les armes à feu, particulièrement en cette année de campagne électorale fédérale où l'enjeu est revenu dans l'actualité.

Depuis 15 ans, Louise De Sousa plaide pour un meilleur contrôle des armes à feu. Un combat difficile, notamment après que les conservateurs de Stephen Harper eurent aboli le registre des armes d'épaule en 2012.

Elle ne cache pas sa méfiance à l’égard des conservateurs qui sont pour les armes à feu.

Elle dit espérer que les libéraux tiendront parole sur le resserrement du contrôle des armes à feu au Canada.

Aux chefs de partis en lice, Mme De Sousa dit espérer qu’ils vont faire quelque chose parce qu’elle ne veut pas que d’autres parents vivent la perte d’un enfant de cette façon. C’est la pire chose qui peut arriver à un parent.

En entrevue à RDI matin, Francis Langlois, professeur au Département de géographie, histoire et politique au cégep de Trois-Rivières, rappelle que les Canadiens souhaitent un meilleur contrôle depuis les années 1990.

C’est une tendance très lourde dans l’opinion publique canadienne, insiste-t-il.

Les gouvernements et les partis politiques de façon générale semblent assez frileux à l'idée de mettre en place des règles de contrôle des armes à feu, estime M. Langlois.

Vous remarquerez que même lorsque les maires de cinq plus grandes villes du Québec sont sortis pour faire front commun sur cette question, aucun des partis n’a réellement répondu de façon très concrète , conclut Francis Langlois.

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