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Pérou : perquisition au siège du parti du président Castillo

Un homme portant un grand chapeau lors d'une cérémonie protocolaire.

Le président péruvien Pedro Castillo lors de son assermentation à Lima.

Photo : Reuters / ANGELA PONCE

Agence France-Presse
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des magistrats et policiers péruviens ont perquisitionné samedi les bureaux du parti de gauche au pouvoir, Perú Libre, dans le cadre d'une enquête sur le financement de la campagne électorale qui a porté fin juillet Pedro Castillo à la présidence.

Les perquisitions de sept propriétés, dont le domicile du dirigeant controversé du parti, Vladimir Cerrón, ont aussi été autorisées par le juge Carlos Sánchez à la demande du parquet.

Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire contre Perú Libre pour blanchiment d'argent présumé, dans laquelle figure le nom du nouveau chef du gouvernement, Guido Bellido.

Le magistrat a autorisé l'opération, les perquisitions à domicile, la saisie de biens et les fouilles dans les sept propriétés, selon un document du tribunal.

Les perquisitions ont lieu un mois après l'arrivée au pouvoir de M. Castillo, qui est déjà la cible des attaques virulentes de l'opposition de droite.

Le parti a réagi dans un communiqué en faisant part de sa surprise devant une telle mesure. Il a assuré qu'il était disposé à collaborer dans les enquêtes sur le financement de la campagne, mais a mis en garde contre toute tentative d'intimidation des forces de l'ordre, du parquet et de la justice, pour tenter de violer les procédures régulières.

Le Congrès vient de voter la confiance au gouvernement dirigé par Guido Bellido, nommé fin juillet par Pedro Castillo, lui permettant de rester en fonction.

Le procureur Richard Rojas a mené les perquisitions dans trois propriétés à Lima et quatre dans la ville andine de Huancayo, où réside Vladimir Cerrón, condamné en 2019 à quatre ans de prison avec sursis pour corruption lorsqu'il était gouverneur dans cette région du Junín (centre).

La condamnation l'avait empêché d'être le candidat de Pedro Castillo à la vice-présidence.

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