Maxime Blanchette-Joncas promet de « résorber la rareté de main-d’œuvre » s’il est réélu

Le député bloquiste sortant, Maxime Blanchette-Joncas, est accompagné de Steven Guimond-Corriveau, actionnaire du Resto 9 et de Pout Pout Poutinerie, à Rimouski, lors d'un point de presse.
Photo : Radio-Canada / Simon Turcotte
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le candidat bloquiste dans Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a annoncé en conférence de presse à Rimouski que sa priorité, s’il obtient un second mandat, sera de « résorber le problème de la rareté de la main-d’œuvre » qui fragilise l’économie du Bas-Saint-Laurent.
Le Bloc Québécois propose quatre mesures pour éviter aux entreprises de se retrouver sans personnel. En premier lieu, il souhaite que le Programme des travailleurs étrangers temporaires soit transféré au gouvernement provincial qui pourrait ainsi, selon M. Blanchette-Joncas, raccourcir les délais de traitement.
Il suggère également de suspendre immédiatement la PCRE et de réactiver le programme si nécessaire. Bien que l’employeur peut indiquer au gouvernement fédéral si son employé ne revient pas au travail, le député bloquiste dénonce le délai de traitement associé à la démarche. Des restaurateurs reçoivent encore un résultat négatif de certaines personnes qui ne veulent pas réintégrer le marché du travail pour certaines raisons. La PCRE est prolongée jusqu’au 23 octobre prochain, et on voit que ça ne fait qu’aggraver la pénurie de main-d’œuvre que l’on voit dans notre région
, affirme M. Blanchette-Joncas.
Le Bloc croit par ailleurs que garder au travail les personnes de 65 ans et plus qui le désirent, sans pénalités au Supplément de revenu garanti, aiderait à rétablir le problème de la rareté de main-d’œuvre. Enfin, Maxime Blanchette-Joncas rappelle le dépôt de son projet de loi C-295 qui vise à inciter les nouveaux diplômés à s’établir en région.

Le point de presse du 25 août s'est tenu devant le restaurant Pout Pout Poutinerie à Rimouski qui a dû interrompre ses activités, faute de personnel.
Photo : Radio-Canada / Simon Turcotte
Le point de presse s’est tenu devant le restaurant Pout Pout Poutinerie, une preuve concrète
selon le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques qu’un restaurateur a dû cesser ses opérations, faute de personnel. On sait que cette problématique la touche le domaine de la santé, l’éducation, c’est global. Il faut mettre en place des solutions concrètes
, martèle-t-il.
Avec les informations d'Isabelle Damphousse