La magie du rêve pourra créer 220 places en CPE à Val-d’Or

Le CPE La magie du rêve pourra mettre en place trois nouvelles installations.
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le CPE La magie du rêve, à Val-d’Or, a eu la confirmation que son projet de créer 220 nouvelles places a été accepté par le ministère de la Famille.
Le projet de La magie du rêve consiste à construire trois nouvelles installations, de 80, 65 et 75 places respectivement. Ces places devront être créées dans un délai de 24 mois.
Avec une liste d’attente de 685 noms, le CPE attendait depuis bientôt quatre ans la possibilité de déposer son projet.
Pénurie de personnel
Malgré la pénurie de main-d’oeuvre qui frappe le réseau, il était nécessaire pour la direction d’aller de l’avant.
Des appels de parents en détresse, on en reçoit toutes les semaines.
La magie du rêve aura besoin de 54 nouvelles éducatrices pour ses 3 installations.
On ne pouvait pas abandonner nos projets parce qu’on risque de manquer de main-d’oeuvre, dit-elle. Ça devient un cercle vicieux pour les parents et les employés. On y va en ayant bonne foi que la communauté va s’impliquer et que le gouvernement va mieux reconnaître le travail des éducatrices.
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Le CPE réussit pour l’instant à éviter les départs massifs de son personnel, mais la directrice générale reconnaît que la situation est fragile.
On touche du bois parce que ça va bien, lance France-Claude Goyette. On a développé des stratégies pour garder notre personnel, mais c’est fragile. On pourrait, demain matin, se retrouver à vivre une situation comme celle de la Vallée-des-Loupiots. Par contre, on se dit aussi que les choses auront du temps pour s’améliorer d’ici 24 mois. Il y a d’ailleurs de nouveaux projets de formation qui sont sur pied.
La magie du rêve espère aussi que le ministère de la Famille remplira sa promesse de rendre la création des nouvelles places moins complexe.
Ça m’inquiète un peu parce qu’on a vu par le passé comment ça pouvait être long. Le ministre dit que ça va aller plus vite et on va faire acte de foi. Parce qu’on a déjà des partenaires en place et que nos terrains sont choisis, on pense pouvoir respecter les délais. Mais on n’a pas de boule de cristal
, conclut la directrice générale.