Cinq personnes blessées par balle à Contrecœur
Deux autopatrouilles sur les lieux d'une intervention policière.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Plusieurs personnes, dont un garçon de 9 ans, ont été blessées par balle dimanche soir à Contrecœur, en Montérégie, lors d'une fusillade survenue en pleine rue.
Selon l'agente Marythé Bolduc, de la Sûreté du Québec, la séquence de coups de feu a été tirée dimanche soir vers 19 h 30 sur la rue des Pivoines, à Contrecœur, par un individu qui visait selon toute apparence une voiture dans laquelle se trouvaient trois hommes et une femme.
Un véhicule endommagé avec en arrière-plan une autopatrouille.
Photo : Radio-Canada / Stephane Gregoire
Le conducteur de la voiture, qui a terminé sa course dans un fossé en bordure de la rue, a été sérieusement blessé. Les trois passagers ont quant à eux subi des blessures légères.
Un enfant de 9 ans qui jouait à l'extérieur, sur le terrain d'une résidence, a été blessé par une balle perdue. Il est traité à l'hôpital où sa vie ne serait pas en danger, assure la porte-parole de la SQ.
Le présumé tireur, Yves Martin Larocque, 37 ans, a pour sa part pris la fuite avant de se barricader dans une résidence d'un quartier résidentiel de Contrecœur.
Intervention policière à Contrecœur.
Photo : Radio-Canada / Stephane Gregoire
Prévenus peu de temps après, la police et le groupe d'intervention de la SQ se sont aussitôt rendus sur les lieux, où un important périmètre de sécurité a été déployé.
Yves Martin Larocque a finalement été arrêté vers 3 h du matin par l'escouade tactique.
Selon la police, le suspect connaissait l'une des personnes présentes dans la voiture. Les enquêteurs croient qu'un conflit entre le suspect et l'une de ces personnes aurait engendré la fusillade.
L'homme doit comparaître au palais de justice de Sorel vers 16 h pour répondre à diverses accusations dont tentative de meurtre et voies de fait graves. En attendant, La Couronne s’est opposée à sa remise en liberté. Il demeure détenu et il a l’interdiction de rentrer en communication avec les victimes et les témoins dans cette affaire.
