Le milieu scolaire des Maritimes attend « impatiemment » un plan pour la rentrée

Un plan bien défini permettra aux enseignants et aux parents d'élèves de se préparer pour le retour en classe (archives).
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Il n'y a qu'à Terre-Neuve-et-Labrador que les enseignants du primaire et du secondaire connaissent le plan de retour en classe. Ailleurs en Atlantique, les provinces tardent à se prononcer, même si certaines devraient dévoiler leur plan à l'issue de cette semaine.
En cette journée de scrutin électoral, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse n’a toujours pas proposé un modèle pour la rentrée scolaire. Selon le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, le dévoilement d'un plan est prévu prochainement, bien qu’aucune date n’ait officiellement été donnée pour l’instant.
Par ailleurs, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard devraient rendre compte de leur plan respectif d'ici la fin de la semaine. Une annonce que la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick attend avec impatience.
On attend impatiemment ce plan qui sera possiblement dévoilé ce vendredi. On est donc super excités de voir ce que l'année scolaire nous réserve
, a lancé en entrevue le président de la fédération, Simon Thériault.
Il en va de même pour l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB), qui attend une annonce à ce sujet de la part du ministre de l'Éducation Dominic Cardy.
Les enseignants, c’est sûr, souhaitent un assouplissement de certaines mesures, qu’elles soient permanentes ou passagères. Ça va faire du bien au moral
, a déclaré Nathalie Brideau, présidente de l’AEFNB, en entrevue à l’émission La Matinale lundi.
Quelle que soit la nature de l’annonce de monsieur Cardy cette semaine, l’Association se réjouit déjà que la rentrée sera plus facile que celle qu’on a connue l’année dernière.
Deux scénarios possibles à Terre-Neuve-et-Labrador
Le ministère de l’Éducation et les conseils scolaires francophone et anglophone ont proposé deux modèles la semaine dernière. L'un ou l'autre sera privilégié en fonction du niveau de risque dans la province.
Si le taux d’infection reste faible d’ici le 8 septembre, plusieurs allègements rentreront en vigueur. Les principaux : retour en classe à temps plein, port du masque conseillé, mais pas obligatoire, réinstauration des activités parascolaires et délaissement du concept de bulles.
En revanche, si le risque de contagion est élevé en date de la rentrée scolaire, on pourrait assister à un retour des consignes sur la distanciation physique, la capacité maximale et le port du masque.
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Un plan également connu au Québec
Au Québec, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a annoncé en conférence de presse la semaine dernière que le masque sera toujours requis dans certains contextes. Au primaire et au secondaire, les élèves devront le porter dans les aires communes et les autobus.
Les enseignants n’auront à le porter que si la distance de deux mètres ne peut être respectée. Au sujet de la vaccination, le Québec écarte pour le moment la possibilité de la rendre obligatoire.
Au secondaire, le passeport vaccinal – qui fera son entrée dans toute la province en septembre – sera exigé pour pratiquer des activités parascolaires à haut risque de transmission.
Le plan pourrait toutefois changer si la situation épidémiologique se détériore à cause du variant Delta.