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Un agent aurait mis son genou sur le cou d’un homme en l'arrêtant : la GRC enquête

Une femme dans un habit noir devant un panneau de la GRC

La commandante de la GRC au Manitoba, Jane MacLatchy, affirme qu'elle ne laissera pas passer cet incident sans en faire l'examen. (archives)

Photo : Radio-Canada / Camille Gris Roy

Radio-Canada

La Gendarmerie royale du Canada au Manitoba (GRC) indique avoir ouvert une enquête sur un incident au cours duquel un agent aurait appuyé son genou sur le cou d’un homme lors d'une arrestation.

L’incident se serait produit à l’extérieur de l’aéroport de Winnipeg en août 2019, confirme l'Unité d'enquête indépendante du Manitoba.

Une vidéo de l’incident a été visionnée cette semaine lors du procès de l’homme qui a été arrêté.

AVERTISSEMENT : la vidéo suivante contient du contenu qui pourrait choquer certaines personnes.

Selon la GRC, des agents se sont rendus à l’aéroport de Winnipeg parce qu’un homme ivre y aurait agressé une autre personne. Les agents disent avoir tenté de désamorcer la situation, mais soutiennent que l’homme est devenu combatif et qu’il a frappé l’un des policiers au visage.

L’homme a été menotté et a donné un coup de pied entre les jambes d’un des agents, affirme la police. Il a alors été projeté sur le sol où le policier a placé un genou sur le cou du suspect.

Mercredi, la commandante de la GRC du Manitoba, Jane McLatchy, a indiqué dans une déclaration qu’elle trouvait la vidéo de l’incident troublante.

Entendre un homme dire clairement à des policiers qu’il ne peut pas respirer est bien trop présent dans notre conscience collective, dit-elle, en faisant référence au meurtre de George Floyd à Minneapolis en mai 2020. Un policier l’avait maintenu par terre en appuyant son genou sur son cou pendant plus de neuf minutes, en dépit des supplications de ce dernier, qui lui disait ne plus arriver à respirer.

Jane McLatchy affirme que la GRC n’enseigne pas et n’approuve pas de telles techniques d’immobilisation.

Il s’agit d’une situation difficile pour tout agent de police. Cependant, un genou dans le cou n’est pas la réaction à laquelle nos agents sont formés, et cet incident doit être examiné de plus près.

Jane McLatchy affirme que la GRC a seulement été informée de l’incident mercredi matin, et qu’elle a notifié l’Unité d’enquête indépendante du Manitoba.

Elle affirme que la GRC mène sa propre enquête en vertu de son code de conduite et qu’elle va déterminer si l’agent en question devrait continuer à exercer ses fonctions.

S’il vous plaît, faites-moi confiance lorsque je dis que nous nous penchons là-dessus, poursuit la commandante de la GRC au Manitoba.

Je ne vais pas laisser passer cela sans en faire l'examen; je le dois à la personne concernée, au public et aux agents de la GRC sous ma charge, de prendre le temps d’examiner cela correctement et de déterminer la marche à suivre.

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