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Accès à l'avortement au N.-B. : des féministes veulent des actions concrètes

La façade de l'établissement.

La Clinique 554 est située à Fredericton.

Photo : / CBC / Mike Heenan

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick voit d’un bon œil le financement de 366 000 $ octroyé par le gouvernement fédéral pour financer des travaux de recherche sur les obstacles à l’accès à l’avortement de la province, et il souligne que les problèmes ne sont pas tous réglés.

On a déjà beaucoup de données qui, justement, nous permettent de constater qu’il y a réellement un manque d’accès pour des services d’avortement à l’ensemble de la province, souligne la présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick, Monique Brideau.

Monique Brideau interviewée par vidéoconférence.

Monique Brideau, présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada

Les travaux de recherche menés par l'Université du Nouveau-Brunswick et financés par le gouvernement Trudeau doivent s’étaler sur 18 mois.

Pendant ce temps, des gens peinent à recevoir les services nécessaires.

« On n’est pas contre l’idée qu’on puisse avoir des recherches pour nous donner des données. Mais c’est des actions concrètes qu’on souhaite à ce point-ci, pour justement améliorer l’accessibilité à des services d’avortement. »

— Une citation de  Monique Brideau, présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick

Monique Brideau estime nécessaire que les points d’accès soient élargis au Nouveau-Brunswick pour mieux répondre à la demande et pour respecter les droits des femmes et des minorités de genre.

« La Clinique 554, on l’a déjà dit dans le passé, c’est vraiment juste la pointe de l’iceberg. »

— Une citation de  Monique Brideau, présidente du regroupement féministe du Nouveau-Brunswick

Quand on parle d’accessibilité, c’est sûr que pour nous [c’est] que personne ne soit laissé dans les [failles] du système, ce qui est le cas en ce moment, explique Monique Brideau.

Sous financement de la clinique 554

Des pressions sont toujours exercées sur le gouvernement provincial pour qu'il appuie financièrement la Clinique 554.

Le sous-financement de cette seule clinique du genre au Nouveau-Brunswick a de nombreuses conséquences directes, selon Monique Brideau.

On continue à maintenir ce dossier-là, confirme Monique Brideau. Ce qu’on souhaiterait, ce serait une meilleure volonté du Nouveau-Brunswick de respecter la loi fédérale.

Je pense que ça part aussi d’une plus grande volonté du fédéral, justement, de faire davantage de pression pour que le gouvernement du Nouveau-Brunswick agisse, et au final, réponde plus adéquatement à ce problème d’accessibilité qu’on connaît à l’heure même, conclut Monique Brideau.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, le 2 août 2021.

Photo : Facebook - Blaine Higgs

À l’heure actuelle, une poursuite est également en cours devant les tribunaux. L’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) poursuit le gouvernement de Blaine Higgs au sujet de l’accès à l’avortement au Nouveau-Brunswick.

La procédure n'est offerte que dans trois hôpitaux situés à Moncton et à Bathurst.

Avec les informations de Marie-Hélène Lange

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