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Thérapies de conversion : une association LGBTQ+ veut sensibiliser Candice Bergen

Candice Bergen lit un discours à la Chambre des communes à Ottawa.

La députée fédérale de Portage-Lisgar, Candice Bergen

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une association LGBTQ+ de la vallée Pembina, au Manitoba, demande à la députée fédérale de Portage-Lisgar, Candice Bergen, de revoir sa position au sujet des thérapies de conversation. La députée conservatrice a voté contre le projet de loi C-6, qui interdit cette pratique au Canada.

L'association Pembina Valley Pride se dit non pas surprise, mais consternée par le vote de Candice Bergen et souhaite pouvoir la rencontrer pour lui exprimer ses inquiétudes.

Selon Peter Wohlgemut, qui occupe la présidence du groupe, la position de la députée est mal avisée , et il est nécessaire de rendre illégale la thérapie de conversion au Canada.

Le projet de loi envoie un message très clair selon lequel les membres de la communauté arc-en-ciel sont acceptés et reconnus tels qu'ils sont, pour ce qu’ils sont, déclare Peter Wohlgemut.

« Essayer de forcer quelqu’un à changer est une erreur et ne sera pas toléré au Canada.  »

— Une citation de  Peter Wohlgemut, Pembina Valley Pride

L'association a créé un modèle de lettre mis à la disposition des personnes qui appuient la cause et qui voudraient faire pression sur la députée. Celle-ci peut aussi être jointe directement par courriel, indique l'association.

Candice Bergen était parmi les 62 membres du Parti conservateur à s'opposer au projet de loi qui rendrait illégal le fait de forcer une personne à suivre une thérapie de conversion sans son consentement. La pratique serait interdite pour les enfants. Le projet de loi propose des changements au Code criminel.

Dans une déclaration, Mme Bergen affirme qu'elle croit que les thérapies de conversion devraient être interdites, mais qu'elle est préoccupée par la formulation du projet de loi C-6 qui, selon elle, ne protège pas les discussions privées entre parents et enfants, entre patients et thérapeutes ou encore entre leaders religieux et fidèles.

Les libéraux ont refusé de clarifier le libellé du projet de loi et d’y apporter des modifications, affirme-t-elle, ajoutant qu'elle était prête à en discuter avec les électeurs.

Selon Peter Wohlgemut, dans des régions rurales comme celles de la vallée Pembina, associée à ce qu'on appelle communément en anglais Bible Belt (haut lieu du fondamentalisme) du Manitoba en raison de la place qu'y occupe la pratique religieuse, le raisonnement de Mme Bergen est problématique, dans la mesure où l’influence des chefs religieux peut jouer un rôle important dans l’imposition de thérapies de conversion.

Certaines personnes cachent leur identité sexuelle ou de genre pour leur sécurité, rappelle Peter Wohlgemut. Édulcorer le projet de loi comme [la députée] le suggère signifierait nier le projet de loi , conclut-il.

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