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Les agriculteurs de la région sentent encore la sécheresse du début de l’été

Tiges de blé dans un champ ensoleillé.

Un champ de blé dans l'est ontarien (archives)

Photo : Radio-Canada / Denis Babin

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La sécheresse qui a sévi au début de l’été pourrait avoir des impacts négatifs sur les récoltes des producteurs de grains de l’Outaouais et de l’est ontarien.

Les précipitations sont revenues à partir de la fin juin dans la région et un rattrapage s’opère, mais tout n’est pas gagné pour les agriculteurs.

On se croise les doigts pour avoir une belle fin d’été et un bel automne pour réussir à avoir des récoltes convenables, résume Benoît Rioux, directeur du centre de service de la Financière agricole du Québec, à Gatineau.

Pour le producteur Stéphane Alary, situé à Luskville, c’est surtout dans sa production de maïs que le bât blesse.

Le manque de précipitations durant les mois d’avril, mai et juin a fait en sorte que la germination s'est faite de façon inégale, d’un bout à l'autre de son champ. Résultat : tous les plants n’en sont pas au même stade, à l’heure actuelle, et la récolte risque d’être retardée.

Il y en a qui sont en floraison, d’autres non [...] donc, parfois, la fécondation est moins bonne et tu peux te retrouver avec un épi qui a des manques, explique celui qui est aussi président de l'Union des producteurs agricoles (UPA) pour l’Outaouais et les Laurentides.

Stéphane Alary pose devant sa ferme.

Stéphane Alary, copropriétaire de la Ferme Stépido et président de l'Union des producteurs agricoles Outaouais Laurentides

Photo : Radio-Canada / Hugo Belanger

« Parfois, c’est deux ou trois semaines de retard, dépendamment comment la germination s’est faite. »

— Une citation de  Stéphane Alary, président de l'UPA pour l’Outaouais et les Laurentides

La production de soya a aussi été particulièrement touchée par les temps secs du début de l’été. Si les dernières semaines ont été riches en pluie, trop de précipitations pourraient aussi nuire aux productions agricoles.

Depuis quelques semaines, ce sont les producteurs laitiers et ceux qui ont des animaux qui veulent faire du foin sec qui ont des difficultés parce qu’il n’y a pas de période continue de soleil, explique Réjean Pommainville, directeur provincial pour la région 14 à la Fédération de l’agriculture de l’Ontario (FAO). Cette région dessert notamment les Comtés unis de Prescott et Russell.

M. Pommainville a lui-même eu quelques pertes de foin puisque celui-ci avait trop pris l’eau. Il y a des coûts à ça, souligne-t-il.

Les variations de température ont été multiples depuis le printemps. Un gel tardif, en mai, a d’ailleurs endommagé des productions de fraises.

Dame Nature, c’est encore elle la patronne! lance M. Pommainville. Si l’avenir est imprévisible, l’agriculteur se montre toutefois optimiste.

Même son de cloche du côté de Benoît Rioux, qui note qu’un peu moins de 100 avis de dommages ont été reçus au centre de service de la Financière agricole du Québec, à Gatineau. C’est pratiquement le même nombre que l’année dernière.

Il y a des champs qui étaient quand même relativement médiocres jusqu'à tout récemment. Par contre, depuis début juillet, avec les pluies plus régulières reçues, la situation semble s’améliorer petit à petit, conclut-il.

Avec les informations de Laurie Trudel

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