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La santé publique de la N.-É. mettra sur pieds des sites de prévention de surdose

Deux mains tiennent un petit plat de carton avec tous les objects stérilisés nécessaires à l'injections de drogue comme une seringue.

Deux sites pourraient être établis dans la région de Cap-Breton et de Halifax.

Photo : La Presse canadienne / Jonathan Hayward

Radio-Canada

Le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse a annoncé vendredi qu'il lançait une demande de propositions pour mettre en place des sites de prévention de surdoses. 500 000 $ sont disponibles pour établir au moins un site dans la municipalité de Cap-Breton et de Halifax.

Les sites de réduction des surdoses sont des installations où les gens peuvent consommer des drogues sous la supervision d'un professionnel, avec du matériel stérile.

Dans une déclaration envoyée par courriel, la santé publique indique ce qu’elle attend des suggestions.

Critères des propositions :

  • Inclure de manière significative des personnes qui consomment des drogues ou qui ont une expérience vécue dans le développement et la prestation des services ;

  • Utiliser des meilleures preuves pour informer l'emplacement et les pratiques du site ;

  • Des plans pour un engagement soutenu dans la planification et la mise en œuvre.

Le site de prévention des surdoses ReFIX Halifax, situé au niveau inférieur de la Brunswick Street Mission, est actuellement le seul dans la province.

Les statistiques recueillies par la Nouvelle-Écosse démontrent qu'il y a eu 95 décès liés à des substances, et ce, dans toute la province en 2020. Cette année, jusqu'à la fin du mois de juin, 44 décès liés à une surdose ont été enregistrés.

Pas assez d'argent

Mathew Bonn, coordonnateur de programme du bureau de Dartmouth de l'Association canadienne des consommateurs de drogues, a déclaré que le budget n'est pas suffisant pour répondre aux besoins de la communauté.

Il soutient que 500 000 $, pour deux sites, n'est pas assez d'argent du tout , surtout lorsque les autres dépenses, y compris le personnel, les locaux à louer et les fournitures, sont prises en compte dans ce montant.

Mathew Bonn, coordonnateur de programme du bureau de Dartmouth de l'Association canadienne des consommateurs de drogues.

Selon Mathew, pour que les sites soient durables, ils doivent être ouverts plus longtemps et accessibles en tout temps.

Photo : CBC / Nicola Seguin

Selon Mathew Bonn, le financement et la recherche de propriétaires - disposés à accueillir un site de prévention des surdoses - sont des obstacles potentiels à l'établissement de telles installations.

Cependant, il a déclaré que l’investissement de la province demeure d'une grande aide.

Il sera beaucoup plus difficile pour tout gouvernement au pouvoir de supprimer ces services maintenant qu'ils sont financés. C'est un grand pas en avant pour les personnes qui consomment des drogues et pour la communauté, la réduction des méfaits.

Une citation de Mathew Bonn, coordonnateur de programme du bureau de Dartmouth de l'Association canadienne des consommateurs de drogues

Une proximité cruciale

La Santé publique et Matthew Bonn ont déclaré que les sites devaient être aussi accessibles que possible aux membres de la communauté qui en ont besoin.

Matthew Bonn a déclaré que la proximité du site ReFIX avec d'autres services de réduction des risques est cruciale. D’après lui, les sites de prévention des surdoses devraient aller de pair avec les programmes d'échange de seringues.

Il espère que la décision de lancer ces sites incitera les autres provinces à accroître leurs efforts en termes de prévention. Nous avons besoin de ces sites, et nous en avons besoin dans plus d'endroits que seulement deux en Nouvelle-Écosse, a-t-il déclaré.

D'après un texte de Alex Guye de CBC

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