Des leaders autochtones demandent une enquête publique sur la mort de Jared Lowndes
Jared Lowndes a été tué à Campbell River le 8 juillet dernier après une altercation avec des agents de la GRC.
Photo : Offert par la famille de Jared Lowndes
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Conseil des leaders des Premières Nations (FNLC) demande une enquête publique sur la mort de Jared Lowndes, un membre de la nation Wet'suwet'en tué lors d’une altercation survenue avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Campbell River, jeudi dernier.
C’est difficile de ne pas ressentir du désespoir et un sentiment de perte pour la famille qui a été touchée par cette mort tragique et horrible
, souligne l’exécutante politique pour le Sommet des Premières Nations, Lydia Hwitsum.
Jared Lowndes, un homme de 38 ans et père de deux enfants de 6 et 13 ans, a été appréhendé par la police, car il faisait l'objet d'un mandat d’arrestation.
Selon le communiqué de la GRC, l’homme a refusé d’arrêter son véhicule et a fui. La police l’a alors retrouvé, et s’en est suivie une confrontation durant laquelle un chien de police a été poignardé et tué et le suspect a été abattu et déclaré mort sur place
.
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Une enquête est actuellement menée par le bureau des enquêtes indépendantes, mais le FNLC souhaiterait qu'un enquêteur autochtone et un observateur civil soient inclus dans le processus.
Nous voudrions voir de la responsabilité; nous voudrions voir de la justice et un procédé approprié pour répondre à ce type d’incident
, explique Lydia Hwitsum en ajoutant que la formation des policiers doit être revue.
« Nous avons besoin d’interventions qui incluent une procédure de désescalade de la violence. »
Selon le FNLC, la police a placé Jared Lowndes dans une situation non nécessaire et évitable, le forçant à réagir sous l’effet d’une peur et d’une contrainte extrême.
Jared Lowndes a enduré le racisme, la violence, des abus physiques et sexuels et de mauvais traitements de la part des systèmes de protection de la jeunesse et de justice au cours de sa vie
, écrit de son côté le président de l’Union des chefs de la province, Stewart Phillip, dans un communiqué. Il mérite qu’on se souvienne de sa vie.
Qu’un chien reçoive plus de couverture médiatique et soit priorisé sur la vie de [Jared Lowndes] est indicible et inconcevable
, ajoute-t-il.
Le Conseil des leaders des Premières Nations demande également que des changements profonds soient apportés à plusieurs institutions, notamment dans la police, le système judiciaire et les prisons.
Avec des informations de Mélinda Trochu
