Un succès mitigé pour la « course aux flétans »

Le capitaine Christian Gauvin, près d'un flétan de 170 livres.
Photo : Christian Gauvin
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les pêcheurs ont connu un succès mitigé lors de la seule journée de la pêche au flétan, lundi, dans le sud du Golfe du Saint-Laurent.
Certains sont revenus bredouilles au port. D'autres ont eu plus de succès.
C'est le cas de Christian Gauvin, de Pigeon Hill, le capitaine du bateau Boum. Lui et son équipage ont capturé 14 flétans.
C'est juste une journée
, souligne-t-il. On a eu 14 heures. Mais le poisson n'était pas trop présent. Il était difficile à prendre cette année. Mais pour moi ça a bien été.

Mario Lanteigne s'est fait prendre en photo avec un flétan pêché par l'équipage de son cousin Étienne.
Photo : Nadine Gionet
Les pêcheurs confirment que le quota n'a pas été capturé. Certains souhaitent que les autorités accordent une autre journée de pêche prochainement pour atteindre le quota.
Ils ont reçu entre 4 $ et 6 $ la livre pour leurs prises.
C'est une belle pêche, c'est un beau sport
, estime Christian Gauvin. C'est un gros poisson. Quand on en attrape des gros, c'est vraiment plaisant.
C'est comme la chasse au chevreuil ou à l'orignal. C'est de l'action.
La « danse du flétan »
Le capitaine Étienne Lanteigne et son équipage sont rentrés au port de Caraquet le sourire aux lèvres.
C'était une belle journée et il faisait beau
, lance le capitaine.

Le pêcheur Patrice Doiron, près du gros flétan. M. Doiron est membre de l'équipage d'Étienne Lanteigne.
Photo : Nadine Gionet
Ces pêcheurs ont mis toutes les chances de leur côté.
On a fait la petite "danse du flétan" sur le bateau et c'est là qu'on a commencé à pogner du poisson
, explique-t-il. Sinon, on n'en aurait pas pris. Ça a marché!
René Doiron, qui pêche quand même depuis quelques années, a attrapé son premier flétan. Et il était de belle taille : 6 pieds 8 pouces, 196 livres.

René Doiron, de Caraquet, pose fièrement près de son premier flétan.
Photo : Nadine Gionet
C'est une belle photo, hein?
lance-t-il en riant. On le voit allongé sur le bateau, les bras derrière la tête et la cigarette au bec, près du gros flétan.
Il est bien plus gros que moi
, fait-il remarquer. Je pèse 240 livres et j'étais tout petit à côté.
En compétition avec les loups marins
Plusieurs pêcheurs ont cependant eu maille à partir avec des phoques du Groenland, connus aussi comme des loups marins.
Il y a un loup marin qui est parti avec un flétan d'environ 100 livres.
Le gros problème cette année c'est qu'il y avait beaucoup de loups marins
, explique Christian Gauvin. Ils s'attaquent aux flétans. Il y en a beaucoup plus qu'avant, la mer en est pleine. Mais, ça fait partie du métier.