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Les restos de Québec encore freinés par le manque d’employés

Un cuisinier du Ristorante Il Teatro dresse une assiette.

Le manque de main-d'œuvre dans la restauration touche l’ensemble des métiers, mais plus particulièrement les cuisiniers.

Photo : Radio-Canada

La pénurie de main-d'œuvre continue de donner des maux de tête aux restaurateurs de Québec, qui doivent rivaliser d'ingéniosité pour attirer des travailleurs.

Si le récent passage en zone verte à permis à l’industrie de souffler un peu, ses membres ne sont pas au bout de leur peine pour autant. Pandémie ou pas, la rareté de la main-d'œuvre demeure une préoccupation de tous les instants chez le Groupe Restos Plaisirs.

Même s’il obtenait le feu vert du gouvernement pour ouvrir ses 12 établissements à pleine capacité, le président-directeur général de l’entreprise, Pierre Moreau, serait forcé de maintenir les heures d’ouverture réduites, faute d’employés.

Pierre Moreau accorde une entrevue à Radio-Canada à l’intérieur du futur restaurant Le Cochon Dingue, sur la rue Saint-Jean, à Québec, présentement en chantier.

Pierre Moreau (photo) affirme qu’il devra embaucher 50 employés pour permettre au nouveau restaurant Le Cochon Dingue situé sur la rue Saint-Jean de rouler à pleine capacité.

Photo : Radio-Canada

Il estime que les établissements du Groupe Restos Plaisirs auraient besoin de 200 employés supplémentaires pour fonctionner à plein régime, d’où les nombreux efforts investis dans le recrutement.

On bonifie nos salaires, on bonifie les avantages aux employés. On leur donne énormément de flexibilité sur les horaires [...] On travaille très, très fort le recrutement à l'international, affirme M. Moreau en entrevue à Radio-Canada.

On est extrêmement actif. On met à peu près 50 % de nos énergies dans le recrutement en ce moment.

Une citation de Pierre Moreau, PDG, Groupe Restos Plaisirs
Vue en contre-plongée de la façade du restaurant Le Cochon Dingue situé sur le boulevard René-Lévesque, à Québec.

Le déménagement du Cochon Dingue du boulevard René-Lévesque sur la rue Saint-Jean n'a rien à voir avec la pénurie de main-d'oeuvre et la pandémie, indique son propriétaire, Groupe Restos Plaisirs.

Photo : Radio-Canada

Primes à l’embauche

Pour attirer des employés, le Ristorante Il Teatro du Capitole de Québec offre une prime à l’embauche aux nouveaux venus.

C'est 500 $ quand ils viennent se joindre à notre équipe [à condition], bien sûr, qu'ils restent un certain nombre de mois avec nous [...] Si notre personnel interne nous réfère des employés, ils ont aussi le 500 $, mais en deux temps : 250 $ après trois mois que l'employé reste avec nous, et 250 $ après un an, confie le directeur des opérations du Capitole, Jean-Claude Crouzet.

Les restaurants qui réussiront le mieux à tirer leur épingle du jeu pour attirer de nouveaux employés auront selon lui les meilleures chances de traverser la crise actuelle.

Les plus innovants et [les] plus intéressants pour ceux qui sont sur le marché, c'est ceux-là qui vont s'en sortir, prédit M. Crouzet.

Jean-Claude Crouzet accorde une entrevue à Radio-Canada devant la terrasse extérieure d’un restaurant.

Jean-Claude Crouzet offre des primes à l’embauche à ses nouveaux employés.

Photo : Radio-Canada

Simplifier le recrutement à l’international

L’Association Restauration Québec (ARQ) affirme que la pénurie de main-d'œuvre s’observe à l’échelle du Québec. Elle est toutefois plus criante dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, où elle touche tous les secteurs d’activité.

Des restaurants qui sont ouverts du jeudi au dimanche, ça se voit. C'est simple, c'est juste qu'il n'y a juste pas assez de bras disponibles pour pouvoir ouvrir toute une semaine , indique Martin Vézina, responsable des communications et des affaires publiques à l’ARQ.

Pour aider l’industrie à combler ses manques d’effectifs, l’association de restaurateurs demande au gouvernement d’ajouter les métiers de chef, de cuisinier et de directeur de la restauration à la liste des professions admissibles au traitement simplifié dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Avec les informations de Camille Carpentier

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