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La réouverture de la piscine olympique de l’Université Laurentienne réclamée

Une femme nage dans un lac avec des canards.

En attendant la réouverture de la piscine olympique, les nageurs doivent s'entraîner dans le lac Ramsey.

Photo : Radio-Canada / Ezra Belotte-Cousineau

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des athlètes en natation réclament la réouverture de la piscine olympique Jeno Tihanyi, la seule piscine du genre dans le Nord-Est de l’Ontario, qui est toujours inaccessible pour l’entraînement des athlètes de la région.

La direction de l’Université Laurentienne, par l’entremise de Marie-Josée Berger, sa vice-présidente, a indiqué en décembre que des réparations de 10 millions de dollars seront nécessaires avant de pouvoir rouvrir la piscine et le complexe Ben Avery qui l'abrite.

Selon une lettre envoyée à plusieurs médias régionaux à l’intention de la Laurentienne, des clubs de natation affirment que la piscine était fonctionnelle lors de sa fermeture le 11 mars, et que celle-ci contient encore de l’eau filtrée et chauffée, mais que la baignade est interdite.

Une piscine.

La piscine de l'Université Laurentienne est la seule de taille olympique dans le Nord-Est de l'Ontario.

Photo : Fournie par l'Université Laurentienne

La lettre déplore que des fonds de l’université soient dépensés pour que l'eau soit propre à la baignade, sans que des usagers puissent contribuer à payer les coûts d’exploitation.

Pour Dean Henze, entraîneur-chef du club de natation Sudbury Laurentian, l’argument de la Laurentienne ne tient pas la route.

Deux hommes dans un canot sur un lac.

Dean Henze, entraîneur-chef du club de natation Sudbury Laurentian, déplore que des fonds de l'université soient dépensés pour entretenir une piscine non utilisée.

Photo : Radio-Canada

Il y a eu des discussions pour faire des réparations, mais aucune d’entre elles n’est aussi critique que la Laurentienne le dit, en ce qui concerne le chiffre de 10 millions de dollars, c’est un chiffre qui semble venir de nulle part, indique-t-il.

Le groupe de clubs avance aussi l’argument des retombées économiques de réouverture de la piscine, notamment pour les compétitions, qui pourraient amener des clients pour les résidences de l’Université Laurentienne.

En réponse par courriel, l'Université Laurentienne indique que  des améliorations importantes en matière de sécurité sont requises avant qu’une réouverture de la piscine ne soit possible et nous continuons à rechercher des subventions, partenariats ou fonds d’immobilisation qui pourraient jouer un rôle à financer ces travaux indispensables. Ainsi, nous ne prévoyons pas de la rouvrir cette année.

Des clubs s'entraînent au lac Ramsey

En attendant le retour en piscine, les équipes de nage de la région de Sudbury sont résignées à pratiquer dans le lac Ramsey, si c’est possible.

La lettre indique que pour certains sports comme la nage synchronisée, il est impossible de pratiquer dans un lac. On craint qu’après plus d’un an d’inactivité, l’avenir du club soit en péril.

En ce qui a trait au club de nage, on affirme que le manque d’installations d’entraînement se fait sentir à chaque séance d’entraînement.

Selon Ryllie Tryon, nageuse des Voyageurs de l’Université Laurentienne, la perte des installations de la piscine olympique Jeno Tihanyi a des répercussions au-delà du Grand Sudbury.

Une femme devant une maison de brique.

Ryllie Tryon,des Voyageurs de l’Université Laurentienne, déplore la fermeture de la piscine olympique.

Photo : Radio-Canada / Ezra Belotte-Cousineau

Des personnes de Barrie, Muskoka et Orangeville viennent nager dans notre piscine, explique-t-elle.

C’est la seule piscine dans le Nord de l’Ontario dans laquelle les jeunes peuvent se qualifier pour des compétitions nationales et provinciales, ajoute-t-elle.

Avec les informations d'Ezra Belotte-Cousineau

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