Implanter Jonquière-Médic ailleurs représenterait un défi de taille

Le modèle de Jonquière-Médic promet d’être difficile à reproduire.

C’est ce que soutient le médecin Claude Gagnon, qui est membre du conseil d’administration de cet organisme, dont la mission consiste à offrir des soins de santé à domicile.

D’entrée de jeu, le docteur Gagnon lance qu’il serait le plus heureux des hommes si Jonquière-Médic faisait éventuellement des petits.

Cependant, il laisse entendre qu’il ne faut pas pour autant rêver en couleurs. S’il n’y a pas de volonté médicale, on ne peut pas lancer un service comme ça, souligne-t-il à grands traits.

Acheter une voiture, c’est facile. Trouver des chauffeurs, c’est relativement facile, mais ça prend des médecins pour faire le travail sur la route, résume-t-il.

Claude Gagnon ajoute que ce n’est pas une mince affaire d’effectuer des visites chez les patients. Examiner un enfant sur une table de cuisine ou une personne âgée dans son lit, c’est difficile. C’est totalement différent de le faire dans un bureau où tous les équipements conformes sont disponibles, raconte-t-il.

Même si le fait d’exercer la médecine à domicile lui demande beaucoup d’énergie, le docteur Gagnon persiste à croire qu’il s’agit d’une pratique qui est absolument intéressante et nécessaire.

Une pause forcée

Le service de Jonquière-Médic est au point mort en raison de la pandémie. Il faut maintenant attendre le feu vert des autorités de la santé publique pour le redémarrer, précise Claude Gagnon.