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La voie des stages, privilégiée pour contrer la pénurie de main-d'œuvre

Un soudeur au travail.

La voie des stages est privilégie pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre (archives).

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Un investissement de 30 millions de dollars a été annoncé cette semaine pour créer un volet général de requalification et de rehaussement des compétences du programme de formation de courte durée.

C’est le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec, Jean Boulet, qui a fait cette annonce.

Québec espère ainsi que 1500 personnes pourront être orientées vers l'agroalimentaire, l'aéronautique, l'économie verte, l'électrification des transports.

Ça en prendrait beaucoup plus. Les besoins sont beaucoup plus grands, estime le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Sherbrooke et propriétaire d'Hydro Coupe, Réjean Caouette.

Il explique que la main-d'œuvre provient de l'extérieur de la région.

« Ça ne va pas seulement combler une partie des besoins que l’on a. Ce programme doit être un succès. Je crois beaucoup au travail-études. La pénurie de main-d’œuvre a été accentuée avec la pandémie. Nous sommes obligés de refuser des contrats. »

— Une citation de  Réjean Caouette, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Sherbrooke

La voie des stages sera privilégiée pour aider les domaines où on a décelé un manque de main-d'œuvre.

On parle beaucoup de décrochage scolaire, mais ce n’est pas donné à tout le monde de passer 40 heures sur les bancs d’école. Avec trois jours en usine et deux jours en théorie, ça fait bouger les gens. Avec un programme, ça va avoir un impact sur les décrocheurs, croit Réjean Caouette.

Il croit que cette alternance entre la théorie et la pratique est la clé dans la formation de la main-d'œuvre.

J’ai commencé comme ça en 1964-1965 dans les instituts de technologie de Sherbrooke. On passait du temps dans chaque métier, puis on décidait par la suite ce que l’on aimait. À 14, 15 ou 16 ans, c’est difficile à savoir ce que l’on aime, illustre Réjean Caouette.

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