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Des fleurs sur la pelouse près d'une croix blanche. (archives)

Le chef de la Première Nation de Cowessess Cadmus Delorme a affirmé que l’Église devait présenter des excuses auprès des peuples autochtones. (archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

De nombreux politiciens canadiens sont consternés à la suite de la découverte de centaines de tombes sur le site d'un ancien pensionnat pour Autochtones à Marieval en Saskatchewan.

La Première Nation de Cowessess a annoncé mercredi que ses recherches ont mené à la découverte de centaines de tombes non marquées près de l'ancien pensionnat, situé à une heure au sud de Yorkton.

Selon la Fédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan (FSIN), quelque 751 tombes anonymes ont été mises au jour.

Cette découverte est troublante, selon le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe.

Malheureusement, d’autres Premières Nations de la Saskatchewan vivront le même choc et le même désespoir alors que la recherche de tombes se poursuit dans toute la province, souligne-t-il, par voie de communiqué.

Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, lors d'une conférence de presse.

Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe

Photo : CBC / Matt Duguid

Scott Moe indique également avoir parlé avec le chef de la Première Nation de Cowessess, Cadmus Delorme, pour offrir le soutien absolu du Parti Saskatchewanais.

« Il est déchirant de penser qu’autant d’enfants ont perdu la vie après avoir été séparés de leur famille, et loin de l’amour et du réconfort que seule une famille peut apporter. »

— Une citation de  Scott Moe, premier ministre de la Saskatchewan

Le chef du Nouveau Parti démocratique de la Saskatchewan, Ryan Meili, affirme sur son compte Twitter que les Canadiens doivent reconnaître les atrocités et appuyer tous ceux qui ont souffert les horreurs des pensionnats. Nous ne pouvons pas détourner le regard. Ceci s'est produit dans notre province, dans notre pays, dit-il.

De nombreux politiciens canadiens sont consternés à la suite de la découverte de centaines de tombes sur le site d'un ancien pensionnat pour Autochtones à Marieval en Saskatchewan. Le reportage de Jérôme Bergeron.

Réactions fédérales

Sur son compte Twitter, le chef du Nouveau Parti démocratique du Canada, Jagmeet Singh, déclare que cette autre découverte horrifiante oblige les Canadiens à affronter cette réalité :

Le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, exhorte tous les Canadiens à appuyer les Premières Nations en cette période extrêmement difficile et chargée d’émotions. La nouvelle de la découverte de centaines de tombes non marquées dans la Première Nation de Cowessess est absolument tragique, mais pas surprenante, ajoute-il, sur son compte Twitter.

Le chef Cadmus Delorme, souhaite que cette histoire ne soit pas oubliée.

Cadmus Delorme se tient debout avec un micro en mains.

Le chef de la Première Nation de Cowessess, Cadmus Delorme, tiendra une conférence de presse jeudi matin sur la découverte de centaines de tombes non marquées sur le site de l'ancien pensionnat pour Autochtones de Marieval.

Photo : Radio-Canada / Bryan Eneas / CBC

La nouvelle selon laquelle des centaines de tombes non marquées ont été retrouvées dans la Première Nation de Cowessess est absolument tragique, mais pas surprenante. J'appelle les Canadiens à soutenir les Premières Nations dans ces moments extrêmement difficiles.

L’une des trois commissaires de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Marie Wilson, se dit secouée par cette découverte.

« C'est d'une tristesse incroyable pour les familles, pour ces enfants, pour ces communautés et pour notre pays. »

— Une citation de  Marie Wilson, commissaire de la Commission de vérité et réconciliation du Canada

Je dois ajouter que ceci n’est que la suite du rapport de la Commission présenté il y a six ans et demi. Des découvertes de ce genre, il y en aura d'autres, plusieurs autres.

La commissaire Marie Wilson au micro.

La commissaire de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Marie Wilson.

Photo : Radio-Canada

En fonction pendant près de 100 ans

Le pensionnat pour Autochtones de Marieval a été en fonction de 1899 à 1997.

De petits drapeaux indiquent chaque point de réaction par le radar près du site de l'ancien pensionnat pour Autochtones de Marieval.

De petits drapeaux indiquent chaque point de réaction par le radar près du site de l'ancien pensionnat pour Autochtones de Marieval.

Photo : Gracieuseté de la Première Nation de Cowessess

Il a été géré par l’Église Catholique, par les Sœurs de Notre Dame des Missions de Lyon puis par les Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe.

Bannière-image du dossier.

Ligne bilingue d'appui pour les survivants des pensionnats pour Autochtones : 1 866 925-4419

D'après les informations de Zoé Clin

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