Départ du chercheur Kobinger : « on a trouvé le moyen de l’échapper », dit Labeaume

Gary Kobinger est directeur du Centre de recherche en infectiologie de l'Université Laval et siège aussi au comité-conseil de l'OMS sur la pandémie
Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière
Le maire Labeaume estime que les gouvernements supérieurs doivent tirer une leçon du départ récent de l’éminent chercheur de l’Université Laval, Gary Kobinger, pour les États-Unis.
C'est d'une tristesse incroyable
, a laissé tomber Régis Labeaume en marge de l’annonce d’un partenariat pour favoriser l’émergence de nouvelles entreprises médicales à Québec.
Pour les autorités publiques, si on se demande pourquoi on doit investir dans les centres de recherche et bien c’est un beau cas
, a-t-il poursuivi.
« Ce gars-là était heureux à Québec et on a trouvé le moyen de l’échapper. Ce n’est pas drôle. »
Selon Régis Labeaume, un esprit brillant comme Gary Kobinger doit être considéré comme un trésor national, car il a le potentiel de changer la vie d’autrui, mais aussi de créer de la richesse pour son pays d’accueil.
Le Texas gagnant
Gary Kobinger a choisi de poursuivre ses recherches au laboratoire Galveston National au Texas.
Après avoir élaboré des vaccins contre les virus de l’Ebola et du Zika, il souhaite maintenant créer un vaccin universel contre les coronavirus afin d’éviter une autre pandémie.
Un chercheur, ça veut des moyens pour chercher et pour trouver
, soupire Régis Labeaume. C’est pour ça que dans la recherche, il faut que les États investissent. Et surtout, il faut investir sur les individus.