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Le variant Delta pourrait retarder le déconfinement dans la région de Waterloo

Une infirmière tient une trousse de test de dépistage.

La Dre Hsiu-Li Wang pense que la hausse des infections et des hospitalisations est probablement causée par le variant Delta qui est très contagieux.

Photo : CBC / Ben Nelms

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'éclosion de COVID-19 dans la région de Waterloo pourrait retarder le passage à la deuxième étape du déconfinement, selon la médecin hygiéniste locale.

La Dre  Hsiu-Li Wang a déclaré mercredi que si la situation ne s'améliorait pas, il faudrait peut-être imposer à nouveau des mesures plus strictes.

Nous ne serons peut-être pas capables de passer à la deuxième étape en même temps que le reste de la province, a-t-elle affirmé. Je suis aussi en discussion avec le gouvernement au sujet de notre situation, à la première étape.

Toutes les régions ontariennes sont entrées vendredi dans la première phase du plan de réouverture, sauf une.

La région de Waterloo enregistrait mercredi 71 nouvelles infections, dépassant les 54 signalées à Toronto et les 60 dans la région de Peel, qui ont toutes deux été d'importantes zones chaudes de COVID-19 depuis le début de la pandémie.

Les autorités locales affirment qu'un variant beaucoup plus contagieux est probablement à l'origine de cette éclosion.

Les responsables à Waterloo précisent que la majorité des cas sont associés à des contacts étroits et à des rassemblements.

Deux députées néo-démocrates de la région ont demandé cette semaine l'aide du gouvernement provincial. Catherine Fife, députée de Waterloo, et Laura Mae Lindo, députée de Kitchener-Centre, soutiennent que leur région n'a pas reçu un approvisionnement équitable en vaccins.

Le nombre de cas et les hospitalisations en Ontario ont diminué ces dernières semaines, mais les bilans de Waterloo semblent augmenter.

La région, qui comprend notamment les villes de Waterloo, Kitchener et Cambridge, signalait 494 cas actifs mercredi après-midi. Les autorités locales ont également noté une augmentation des hospitalisations et des admissions aux soins intensifs.

Mercredi, on y signalait 32 cas confirmés du variant Delta, ce qui plaçait la région en troisième position dans la province à ce chapitre, derrière Peel et Toronto. Les autorités provinciales ont toutefois rappelé que le processus de confirmation des cas de variant Delta est plus lent et que le bilan pouvait en fait être plus élevé.

Les conseillers scientifiques du gouvernement ontarien estiment que le variant Delta est environ 50 % plus contagieux que le variant Alpha, qui a entraîné ce printemps en Ontario une très grave troisième vague.

Les personnes qui ont reçu une seule dose de vaccin sont également moins protégées contre le variant Delta.

Ce variant a aussi été lié à une augmentation spectaculaire du nombre de cas dans le nord-est de la région sanitaire de Porcupine, la seule région qui n'a pas levé la semaine dernière les restrictions dans les commerces et sur les rassemblements.

Le gouvernement a désigné la région de Waterloo comme point chaud du variant Delta la semaine dernière, accordant la priorité à ses résidents pour les deuxièmes doses devancées de vaccin. Mais les autorités régionales ont prévenu que ceux qui veulent devancer leur date pourraient devoir attendre, compte tenu du volume de demandes et des limites de l'approvisionnement.

Notre dossier : La COVID-19 en Ontario
Avec les informations de La Presse canadienne

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