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Décriminalisation : des maires de la C.-B. pressent Santé Canada d'appuyer Vancouver

De l'héroine pharmaceutique.

Parfois 40 fois plus puissant que l’héroïne et 100 fois plus puissant que la morphine, le fentanyl est moins cher à produire que les autres drogues et se retrouve ainsi dans d'autres substances illicites, souvent à l'insu du consommateur, indique Santé Canada.

Photo : Radio-Canada / Ben Nelms

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des maires de toute la Colombie-Britannique signent une lettre de soutien à Vancouver, qui demande l'autorisation du gouvernement fédéral de lui permettre de décriminaliser la possession simple de drogues sur son territoire.

Victoria, Saanich, Nanaimo, Burnaby, New Westminster, Port Coquitlam et Kamloops pressent Santé Canada d’approuver la demande de la métropole alors que la crise des surdoses a coûté la vie à plus de 7500 personnes dans la province depuis la déclaration de l'urgence sanitaire.

Le système actuel ne fonctionne pas, croit le maire de Saanich, Fred Haynes.

Le modèle vancouvérois

En novembre 2020, le conseil municipal de Vancouver a approuvé à l'unanimité une motion demandant au gouvernement fédéral d’être exempté de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances pour permettre la possession de petites quantités de drogues illégales.

Le modèle de Vancouver propose que soit établi un seuil pour 15 drogues illicites courantes et que toute personne qui aurait en sa possession une quantité inférieure à ce seuil ne soit pas passible de sanctions pénales, financières ou administratives.

L'idée est de traiter la consommation de drogues illicites comme un problème de santé plutôt que comme un crime, explique Fred Haynes. Le maire de Nanaimo, Leonard Krog, estime pour sa part que ce changement pourrait sauver des vies .

Un ambulancier pousse un brancard.

En Colombie-Britannique, 6 personnes meurent en moyenne chaque jour d'une surdose.

Photo : CBC/Ben Nelms

Beaucoup de travail à faire

Au-delà de la décriminalisation des drogues, il y a beaucoup de travail à faire pour endiguer la crise qui touche désormais toutes les régions de la province, reconnaissent les signataires de la lettre.

Nous avons besoin d’accès à un approvisionnement sécurisé, à des services élargis, à des soutiens améliorés en santé et en santé mentale, à des traitements flexibles avec des options adaptées aux différentes cultures et à des programmes éducatifs sans stigmatisation, dit-on dans le communiqué.

La Ville de Vancouver a soumis sa proposition finale à Santé Canada le 1er juin. Si sa requête est approuvée, elle deviendrait la première ville canadienne à décriminaliser la possession simple de drogues illicites.

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