Les premiers finissants du CSSC Mercier à Whitehorse reçoivent leur diplôme

Victor Tölgyesi, Florence Cayot et Benjamin Déziel sont les premiers finissants de la toute nouvelle école secondaire francophone CSSC Mercier de Whitehorse.
Photo : Radio-Canada / Vincent Bonnay
Le Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier (CSSC Mercier) a célébré jeudi les trois premiers finissants de son histoire lors d’une cérémonie de remise des diplômes.
Les noms de Victor Tölgyesi, Florence Cayot et Benjamin Déziel seront à jamais associés à l’ouverture de la toute nouvelle école secondaire francophone du territoire dont l’inauguration a eu lieu en novembre dernier.
C'est comme un sentiment d'accomplissement
, affirme Florence.
Un peu une liberté, ajoute Victor. On a le choix de finalement choisir ce qu'on peut faire.

Les trois premiers finissants du Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier, à Whitehorse, au Yukon.
Photo : Radio-Canada
Si la remise des diplômes marque le début de la vie d’adulte pour ces finissants, pour le directeur de la nouvelle institution, Daniel Blais, la cérémonie est particulièrement symbolique.
« C'est une étape très importante dans l'historique parce qu'on a une trace dans la communauté comme école secondaire francophone. C'est une première où nous avons trois finissants et on prévoit d'avoir 30 finissants d'ici trois ans. »
Les responsables ont maintenant le regard porté vers l’avenir que représente la nouvelle institution.
Le président de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY), Jean-Sébastien Blais, croit que ces premiers finissants font figure de modèles dans la communauté.
« C'est un message très important qu'ils envoient à nos plus jeunes. C'est possible de vivre un beau secondaire en français au Yukon. »
Les trois finissants regardent également vers le futur, mais pour d’autres raisons.
Victor Tölgyesi compte suivre les traces de son père dans l'exploitation minière et la géologie en allant étudier à Burnaby en Colombie-Britannique.
Benjamin Déziel réalisera enfin son rêve de devenir magicien en s'envolant vers Paris, après une année de campagne d'autofinancement.
Florence Cayot quant à elle entend étudier la psychologie en Ontario.