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Un comité se penche sur l’écriture inclusive à Radio-Canada

Une personne écrit avec un stylo dans un cahier.

Une recommandation devrait être formulée sous peu par ce comité.

Photo : getty images/istockphoto / apichon_tee

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Un comité formé de « membres des groupes d’équité », de linguistes et d’autres intervenants réfléchit actuellement à l’écriture inclusive et à l’emploi de pronoms neutres sur les différentes plateformes de Radio-Canada. Selon Luce Julien, la directrice générale de l’information à Radio-Canada, une recommandation devrait être formulée sous peu par ce comité.

Mme Julien a fait part de cette initiative alors qu’elle répondait à la question d’un auditeur de l’Assemblée publique de consultation de Radio-Canada Acadie, qui s’est tenue jeudi après-midi. La question thématique de cette rencontre virtuelle était : Comment Radio-Canada peut mieux refléter les réalités régionales du pays sur nos plateformes?.

Un auditeur a souligné qu’afin de mieux refléter la réalité du public, les identités des individus acadiens devraient être respectées, peu importe leurs identités de genre.

La directrice générale a souligné l’importance de cette question avant d’annoncer la formation d’un comité.

Pour nous, c’est extrêmement important, tant à la télé qu’à l’écrit, que les citoyens nous suivent et nous comprennent. On n’est pas contre l’évolution de la langue, au contraire, mais il faut vraiment réfléchir à comment on le fait, a expliqué Luce Julien.

Actuellement, Radio-Canada n’emploie pas les pronoms neutres comme iel sauf exception, mais préconise plutôt l’écriture épicène, une pratique rédactionnelle inclusive qui utilise notamment des mots qui ont la même forme au masculin et au féminin et qui assure un équilibre dans la représentation des genres.

Mme Julien a notamment donné l’exemple d’un texte dans lequel le pronom iel était utilisé, publié en mai dernier dans la série Empreintes. Un encadré positionné en début de texte précisait que le pronom était utilisé pour représenter le genre neutre et que les accords des genres et participes passés avaient été faits au masculin par souci d’uniformité.

Neutralité non respectée

Cette annonce survient dans la foulée de l’utilisation controversée d’un pronom masculin pour désigner l’artiste queer Xavier Gould dans un article de Radio-Canada portant sur la soirée des Éloizes.

Xavier Gould sur scène, vêtu d'une jupe, d'un chandail ajusté, de bottes montantes et d'une perruque blonde.

Xavier Gould remporte le prix de découverte de l'année pour l’ensemble de ses œuvres pour « queerer l’Acadie ».

Photo : Gracieuseté : Mathieu Léger

L’artiste queer et non binaire a reproché à Radio-Canada Acadie, sur les médias sociaux, son manque d’inclusivité. Lors de sa performance à la soirée des Éloizes, l’artiste gagnant du prix Découverte de l’année arborait d'ailleurs un haut où on pouvait lire iel sur sa poitrine, soit son pronom de choix.

L’article en question a été corrigé peu de temps après afin de respecter l'identité de genre de l'artiste.

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