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Des intervenants psychosociaux accompagneront les policiers de Sept-Îles

Des policiers de la Sûreté du Québec.

Les policiers de la Sûreté du Québec pourront bénéficier de l'accompagnement de travailleurs sociaux.

Photo : Radio-Canada / Mathieu Wagner

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Trois intervenants psychosociaux rejoindront l’équipe de la Sûreté du Québec à Sept-Îles, afin d’améliorer les interventions policières auprès des personnes vulnérables.

La Sûreté du Québec (SQ) et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) ont annoncé la création de l’Équipe Mixte d’Intervention – Police et Intervenants Communautaires (ÉMIPIC).

Selon le capitaine de la SQ, Jean-Pierre Tessier, la santé mentale est un enjeu majeur pour les policiers de la région et la présence de personnes qualifiées pour répondre aux personnes en crise devenait nécessaire.

Souvent, on n' a pas les bonnes ressources ou les bons contacts pour amener la personne vers les ressources dont elle a besoin. Avec l'équipe ÉMIPIC, je pense qu'on fait un pas en avant pour avoir un meilleur service au niveau des gens qui peuvent avoir besoin d'aide , a expliqué M. Tessier.

Trois intervenants sociaux se partageront un horaire à temps plein, de sorte que les policiers puissent être accompagnés par un intervenant en tout temps.

Sa présence permettra à la fois de réduire le nombre de constats d’infractions remis aux personnes en crise et de limiter le nombre de personnes transportées vers les services d’urgences.

Désengorger les urgences de Sept-Îles

Le président-directeur général par intérim du CISSS de la Côte-Nord, Claude Lévesque, s’est dit ravi de ce partenariat qui apportera un peu d’air aux services de santé d’urgence.

« Souvent, ces personnes [sont] traitées à l'hôpital, ce qui ne répond pas nécessairement à leurs besoins et contribue à l'engorgement de l'urgence. Ainsi les policiers et les intervenants communautaires travailleront en complémentarité en fonction de leur expertise »

— Une citation de  Claude Lévesque, président-directeur général par intérim du CISSS de la Côte-Nord

L’intervenant psychosocial pourra être amené à répondre dans différents contextes, par exemple, lorsqu’une personne est en situation d’itinérance ou pour des cas qui mêlent la toxicomanie à la santé mentale.

Les personnes interpellées seront accompagnées par les travailleurs sociaux durant l’intervention des policiers. Elles pourront aussi être redirigées par l'intervenant psychosocial, qui jouera par ailleurs le rôle d'agent de liaison auprès des ressources communautaires locales.

Mieux intervenir auprès des personnes vulnérables

La SQ dit observer depuis quelques années une hausse marquée du nombre d’appels reliés à des problèmes de santé mentale à l'échelle de la province, la Côte-Nord n'y échappe pas. Questionné à ce sujet, le capitaine Tessier n’a toutefois pas révélé de données précises pour la région.

Plusieurs villes québécoises ont mis en place des partenariats semblables au cours des dernières années, après avoir constaté la difficulté de répondre aux personnes en crise.

À l'échelle de la province, un large mouvement social appelé « Defund the police » (réduire le financement de la police) demande que les fonds alloués aux services policiers servent mieux les communautés, entre autres via la bonification des services d'intervention psychosociale.

D’après les informations de Lambert Gagné-Coulombe

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