La Québécoise Sophie Létourneau, lauréate d’un Prix littéraire du Gouverneur général
Les personnes lauréates des Prix littéraires du Gouverneur général sont connues.

Le roman « Chasse à l'homme », de Sophie Létourneau
Photo : La peuplade, Laurence Grandebois Bernard
Avec son troisième roman, Chasse à l’homme, l’écrivaine Sophie Létourneau gagne l’un des sept prix littéraires du Gouverneur général du côté francophone. Guillaume Perreault et Katia Canciani sont aussi parmi les personnes gagnantes.
Chasse à l’homme remporte la victoire dans la catégorie romans et nouvelles.
L’histoire derrière le livre de Sophie Létourneau n’est pas banale. L’écrivaine a décidé de provoquer le destin et a tenté une expérience en allant voir une cartomancienne, qui lui a prédit qu’elle rencontrerait l’homme de sa vie grâce à un livre.
Sophie Létourneau s’est donc mise en quête de l’amour, et l’écriture de son roman s’est étalée sur 12 ans.
Dans la même catégorie, du côté anglophone, la lauréate est Michelle Good, pour Five Little Indians.
Les livres jeunesse
Dans la catégorie littérature jeunesse – livres illustrés, le prix est remis à l’illustrateur Guillaume Perreault et à l’autrice Katia Canciani pour leur livre Pet et Répète : la véritable histoire.
Ce livre, destiné aux jeunes de 3 à 6 ans, a imaginé avec humour la véritable histoire de Pet et Répète sont dans un bateau. Pet tombe à l'eau, qui est-ce qui reste?
À lire aussi :
Dans la catégorie jeunesse – texte, c’est Lac Adélard, de François Blais, qui remporte les honneurs. Le roman est destiné aux jeunes de 10 à 14 ans.
Du côté anglophone, les personnes primées sont The Fan Brothers pour The Barnabus Project, et Eric Walters pour The King of Jam Sandwiches.
Poésie, essai et théâtre
La poète Martine Audet, qui a publié une douzaine de recueils depuis 1996, est la gagnante dans la catégorie poésie avec La société des cendres, suivi de la deuxième partie, intitulée Des lames entières.
Anne Carson est lauréate du même prix du côté anglophone pour son recueil Norma Jeane Baker of Troy.
Hantises : carnet de Frida Burns sur quelques morceaux de vie et de littérature, de la Montréalaise Frédérique Bernier, est le livre lauréat dans la catégorie essai.
L’autrice enseigne la littérature au Cégep de Saint-Laurent. Brève autobiographie intellectuelle et lyrique, ce carnet interroge les liens hasardeux qui se tissent entre les livres et les existences. Il se veut un hommage à la littérature et aux histoires d’amour
, peut-on lire dans le résumé.
C’est Madhur Anand, pour son essai This Red Line Goes Straight to Your Heart: A Memoir in Halves, qui gagne le prix anglophone.
Dans la catégorie théâtre, Cœur minéral, de Martin Bellemare, remporte le prix. L’auteur anime aussi des ateliers et effectue des résidences d’écriture en Afrique de l’Ouest, au Québec et en Europe, entre autres en Pologne.
En anglais, le prix a été attribué à Kim Senklip Harvey pour Kamloopa: An Indigenous Matriarch Story.
Georgette Leblanc est la lauréate de la catégorie traduction pour Océan, de Sue Goyette. Lazer Lederhendler est le lauréat anglophone pour la traduction du roman Si tu m’entends, de la Montréalaise Pascale Quiviger.
En tout, 70 œuvres littéraires en français et en anglais étaient finalistes dans 14 catégories.