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Le SCFP donne un ultimatum de 100 jours au gouvernement Higgs

Des manifestants le long de la rue brandissent des pancartes syndicales.

Le Syndicat canadien de la fonction publique lance un ultimatum au gouvernement du Nouveau-Brunswick. Ci-dessus, une manifestation de travailleurs des foyers de soins au Nouveau-Brunswick en mars 2019 (archives).

Photo : Radio-Canada / Guy R. LeBlanc

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Syndicat canadien de la fonction publique accorde au gouvernement de Blaine Higgs un délai d’une centaine de jours pour régler les conventions collectives de plus de 20 000 fonctionnaires.

Le président du SCFP au Nouveau-Brunswick, Stephen Drost, a donné une conférence de presse à ce sujet vendredi matin.

À compter du dimanche 30 mai, le premier ministre Higgs aura 100 jours pour régler les conventions collectives de toutes les sections locales du SCFP, qui attendent depuis longtemps une entente équitable, a-t-il déclaré d’emblée.

Le syndicat demande au premier ministre Higgs de régler d’ici la fête du Travail les problèmes de recrutement et de rétention et d’offrir des salaires équitables.

« Si M. Higgs refuse d'agir de manière tangible, dès que les 100 jours seront écoulés, les membres du SCFP seront obligés d’organiser une action coordonnée à l'échelle de la province. »

— Une citation de  Stephen Drost, président du SCFP au Nouveau-Brunswick

Quant à des exemples de possibles actions coordonnées, Stephen Drost mentionne des manifestations et des votes de grève. Il accuse le gouvernement de pousser ses employés vers ces actions, qu’il préférerait éviter.

Impasse des négociations pour des milliers de travailleurs

Le SCFP souligne qu’il représente 28 000 travailleurs du gouvernement du Nouveau-Brunswick et que 21 860 d’entre eux sont en négociations à l’heure actuelle.

Stephen Drost précise que les négociations sont dans une impasse pour plus de 8000 syndiqués et que 12 000 autres risquent de se trouver bientôt dans la même situation.

Les syndiqués qui sont présentement dans une impasse travaillent notamment dans les domaines de la justice, des services correctionnels, des transports, du tourisme et du développement social, indique le SCFP. Cependant, la majorité d’entre eux, soit plus de 4500 fonctionnaires, travaillent en éducation, de la maternelle à la 12e année et au collège communautaire anglophone.

Selon le syndicat, le gouvernement refuse d’offrir aux sténographes judiciaires une entente équitable depuis 2016.

Depuis qu’il a été élu avec une majorité, M. Higgs n’a pas négocié un seul accord. Des groupes attendent une convention collective [depuis] 2016, 2017. Ils ont mis les bouchées doubles, triples, pendant la pandémie. Alors, l’ultimatum est lancé, affirme Simon Ouellette, représentant syndical aux communications du SCFP.

Selon le syndicat, le gouvernement offre à tous ses employés un gel de salaire suivi de trois augmentations de 1 % par année. Le SCFP qualifie cela de zéros pour nos héros. Stephen Drost affirme que toute négociation devrait commencer avec une augmentation au moins équivalente à l’inflation. Sinon, ajoute-t-il, c’est un recul pour les familles des travailleurs.

Selon le premier ministre Blaine Higgs, les hausses de salaire en fonction du coût de la vie pourraient se traduire par des hausses d'impôts. Nous avons besoin de votre aide pour maintenir les salaires à un niveau qui ne nous force pas à faire augmenter les impôts , a soutenu Blaine Higgs, en réponse à l’ultimatum du syndicat.

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