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Justin Trudeau appuie les efforts pour trouver l'origine de la COVID-19

Gros plan de Justin Trudeau.

Le premier ministre du Canada Justin Trudeau.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Radio-Canada

Le premier ministre Justin Trudeau a dit, jeudi, soutenir l'appel des États-Unis et d'autres pays à mieux comprendre les origines de la COVID-19.

Je sais qu'il y a beaucoup de théories, mais nous devons nous assurer que les faits sont exposés dans leur intégralité pour comprendre ce qui s'est réellement passé, a-t-il affirmé.

Ces efforts garantiront non seulement l'imputabilité, mais assureront aussi une compréhension complète de la manière dont on peut protéger le monde de toute pandémie future, a-t-il ajouté.

Mardi, plusieurs pays, dont les États-Unis, ont réclamé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) une enquête plus approfondie sur les origines de la COVID-19.

En début d'année, la première mission de l'OMS dans la région chinoise de Wuhan, considérée comme le berceau de la pandémie, s'est attirée des critiques, sur fond de suspicion d'un manque d'indépendance par rapport à Pékin.

COVID-19 : tout sur la pandémie

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Une représentation du coronavirus.

Des experts de l'organisation et des spécialistes chinois ont jugé dans une étude conjointe « extrêmement improbable » l'hypothèse d'un accident de laboratoire, qui revient dans l'actualité.

Leur rapport privilégiait la théorie d'une transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris. Ils n'écartaient cependant pas l'hypothèse d'une transmission par de la viande surgelée, une piste privilégiée par Pékin.

Accusé d'être trop complaisant envers Pékin, le patron de l'OMS s'est par la suite dit prêt à envoyer des experts enquêter sur l'hypothèse d'une fuite d'un laboratoire chinois.

Mercredi, le président des États-Unis Joe Biden a par ailleurs appelé les services de renseignement américains à « redoubler d'efforts » pour expliquer l'origine de la COVID-19 et à lui fournir un rapport d'ici 90 jours.

Le renseignement américain se concentre sur deux hypothèses : une transmission d'origine animale ou un accident survenu à un laboratoire, a-t-il rappelé. Ses travaux n'ont pas encore permis d'aboutir à une conclusion définitive, a-t-il dit.

Le Bureau de la directrice du renseignement national des États-Unis a réitéré ces affirmations jeudi. La majorité des membres de la [communauté du renseignement] ne pense pas qu'il y ait suffisamment d'informations pour évaluer l'une comme étant plus probable que l'autre, a soutenu une porte-parole.

Le président américain a déclaré que Washington continuerait de collaborer avec ses partenaires étrangers pour faire pression sur Pékin afin qu'il participe à une enquête internationale complète, transparente et basée sur des preuves.

La Chine a accusé Washington de diffuser des théories complotistes.

Le retour en grâce de l'hypothèse d'un accident de laboratoire

Des travailleurs médicaux en combinaison de protection.

Des travailleurs médicaux en combinaison de protection dans un laboratoire à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale.

Photo : Associated Press / Cheng Min

La théorie de l'accident de retour dans le débat

Longtemps balayée d'un revers de main par la plupart des experts, la théorie d'un accident de laboratoire à Wuhan, en Chine, est revenue en force dans le débat aux États-Unis ces dernières semaines. Les appels en faveur d'une enquête plus approfondie se sont multipliés, y compris au sein de la communauté scientifique.

Un article du Wall Street Journal publié cette semaine a relancé les conjectures.

Citant un rapport des services de renseignement américains, le média a rapporté qu'en novembre 2019, trois chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan présentant des symptômes cohérents tant avec la COVID-19 qu'avec une maladie saisonnière commune avaient été suffisamment malades pour nécessiter des soins hospitaliers.

L'apparition des premiers cas de COVID-19 connus a été recensée dans cette province à la fin décembre de la même année.

Les autorités avaient établi un lien entre ces premiers cas et un marché de fruits de mer de Wuhan, ce qui a amené les scientifiques à penser que le virus était transmis des animaux aux humains.

Le gouvernement chinois a toujours farouchement combattu la théorie selon laquelle la COVID-19 aurait pu s'échapper d'un de ses laboratoires.

L'administration de l'ancien président américain Donald Trump, qui parlait toujours du virus chinois, avait accusé l'Institut de virologie de Wuhan, qui mène des recherches sur des pathogènes très dangereux, d'avoir laissé s'échapper le coronavirus, volontairement ou non.

Ce qui a discrédité cette théorie, c'est que plusieurs de ses adeptes croyaient que que le coronavirus avait été créé dans un laboratoire chinois dès 2003.

La COVID-19 a tué plus de 3,5 millions de personnes à travers le monde et infecté au moins 168,6 millions de personnes.

Avec les informations de La Presse canadienne et Agence France-Presse

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