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Sudbury force l'éviction d'un site temporaire d'injection sécuritaire

Une chaise et une table sur laquelle se trouve le matériel requis pour la consommation supervisée de drogues.

Le Sudbury Temporary Overdose Prevention Society exploitait un site dans un stationnement souterrain près du YMCA sur la rue Durham. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Michel Aspirot

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Karla Ghartey, une des bénévoles du Sudbury Temporary Overdose Prevention Society (STOP), veut savoir pourquoi on lui a interdit d'exploiter un site d'injection sûr en pleine crise des opioïdes.

La Ville du Grand Sudbury a émis un avis d'intrusion au groupe, l'empêchant ainsi de gérer un site d'injection supervisé au centre-ville. Le taux de mortalité à Sudbury continue de grimper en flèche et la crise des opioïdes fait rage.

Qu'est-ce que ça va prendre? Quelqu'un qui meurt dans le bureau du maire après avoir frappé à sa porte et fait une surdose?, s’insurge Mme Ghartey.

Ça fait des années que ça dure et ça ne fait qu'empirer, ajoute la bénévole.

Depuis l’hiver, STOP exploitait un site dans un stationnement souterrain près du YMCA sur la rue Durham - un site non autorisé, mais généralement ignoré par la police et les agents municipaux.

Mais l'ordre - émis le 21 mai - s'étend à toutes les propriétés appartenant à la Ville du Grand Sudbury et exploitées par elle.

Cela signifie que STOP sera obligé de fournir ses services à distance, en utilisant les véhicules personnels des volontaires pour surveiller les sans-abri et les populations vulnérables de la ville.

À moins que le groupe ne trouve une propriété privée sur laquelle opérer, ce qui, selon Mme Ghartey, sera un défi.

Nous sommes là tous les jours à travailler avec notre communauté, à sauver des vies. Pourquoi faire cela?, s'interroge Mme Ghartey.

Évictions

Un groupe d'environ 20 personnes s'est réfugié dans le stationnement, mais il a été dispersé vendredi par les agents municipaux et la police dans ce que Mme Ghartey décrit comme une interaction tendue.

Karla Ghartey sourit.

Karla Ghartey est bénévole à STOPS.

Photo : CBC / Karla Ghartey

Les règles ne peuvent pas être différentes pour certaines personnes et pour d'autres. Nous avons tous un intérêt dans cette communauté, nous comptons tous pour cette communauté, poursuit la bénévole.

À la suite d'une conférence des maires des Villes du Nord de l'Ontario en mai, Josée Joliat, coordinatrice de la stratégie communautaire antidrogue de Sudbury, a souligné que le défi de la mise en place d'un site d'injection sûr était de trouver un endroit approprié.

La Ville affirme travailler avec Santé publique Sudbury & Districts et le Réseau Access Network pour trouver un emplacement d’un site d’injection au centre-ville.

Selon Mme Joliat, les besoins de la communauté doivent s'équilibrer avec ceux des personnes qui ont besoin des services d’un centre d'injection.

D'après les informations de Casey Stranges de CBC News

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