•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Le retrait du vaccin d’AstraZeneca comme première dose expliqué par une experte

Une dame prélève une dose de vaccin AstraZeneca.

Au Québec, le vaccin d'AstraZeneca ne sera plus offert comme première dose contre la COVID-19. (archives)

Photo : Getty Images / SOPA Images

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Au Québec, le vaccin d'AstraZeneca ne sera plus offert comme première dose contre la COVID-19, a annoncé le ministère de la Santé jeudi. Cette décision a été prise à la suite d'une mise à jour effectuée par le Comité d'immunisation du Québec.

Avec cette pandémie, les choses changent rapidement. [...] C’est qu’une décision a été prise il y a quelques semaines, et puis maintenant, on est dans une autre situation, on est dans une situation épidémiologique qui a changé, les hospitalisations diminuent, les admissions aux soins intensifs diminuent, et aussi, on a plus de vaccins à ARN messager [les vaccins de Pfizer et de Moderna], explique la docteure Maryse Guay, qui enseigne à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke et qui fait partie du Comité d’immunisation de la province.

Devant tout ça, les avantages de devancer la vaccination sont moins grands, donc de là la décision de dire qu’on va plutôt offrir un vaccin ARN messager à la population, ajoute-t-elle. 

« Par contre, on sait que le vaccin AstraZeneca est très efficace et peut être très utile. On le garde dans notre arsenal, on le garde en poche. Si jamais il y a un besoin, on ne sait pas ce qui peut arriver, une recrudescence, une pénurie de vaccins à nouveau, à ce moment-là, on prendra les décisions en conséquence. »

— Une citation de  Dre Maryse Guay, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke

Encore utilisé pour les deuxièmes doses

Des études sont en cours pour savoir si les personnes qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca pourraient recevoir une deuxième dose d’un autre vaccin, précise la professeure.

Il y a des données qu’on attend impatiemment sur le fait de changer de vaccin. [...] Les études sont en cours, et d’ici quelques semaines on va avoir les résultats. Si on a l’impression qu’une première dose d’AstraZeneca et une deuxième dose d’ARN messager sont aussi efficaces et donnent de bonnes réponses, on pourra moduler les recommandations. Mais pour l’instant, les données qu’on a pour le vaccin d’AstraZeneca, c’est deux doses qui sont efficaces.

Elle dit comprendre que la décision de Québec puisse donner des craintes à certaines personnes quant à l’obtention de leur deuxième dose d’AstraZeneca, même si les risques qui y sont liés sont très faibles.

Le problème qui a fait en sorte qu’on n’utilise plus le vaccin AstraZeneca, c’est à cause du phénomène de thrombose qui y est associé. Ce phénomène-là, lors de la deuxième dose, n’est pas complètement absent, mais encore beaucoup plus rare, on l’estime actuellement à une dose pour un million. Devant cette situation, le risque est encore plus rare, conclut-elle.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...