Le Nouveau-Brunswick annonce 21 mesures pour améliorer les soins en santé mentale

Dorothy Shephard, ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, le 8 avril 2021.
Photo : Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick promet de mettre en oeuvre une série de recommandations visant à améliorer les services en santé mentale et le traitement des personnes luttant contre des dépendances.
Les deux réseaux de santé de la province et le ministère de la Santé ont soumis 21 recommandations à la ministre, et le gouvernement promet de les mettre en oeuvre avant la fin du mois de mars 2022.
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On ambitionne entre autres d’avoir des spécialistes en santé mentale 24 heures par jour, 7 jours par semaine, dans les urgences des hôpitaux.
Il est notamment proposé de donner au personnel des services d'urgence et aux premiers répondants une formation sur les soins à offrir lors d’une crise de santé mentale.
Le gouvernement provincial exprime la volonté d’éviter des situations tragiques comme le suicide de Lexi Daken, 16 ans, qui s’est enlevé la vie en février après avoir cherché de l’aide pendant des heures dans un hôpital de Fredericton.

Lexi Daken et sa mère, Shawna Betts
Photo : Gracieuseté/Shawna Betts
La province ne peut plus maintenir le statu quo et ignorer la demande croissante pour des soins en santé mentale, a déclaré mercredi la ministre néo-brunswickoise de la Santé, Dorothy Shephard. De plus en plus de gens se présentent aux urgences
des hôpitaux pour des situations de crises liées aux dépendances et à leur santé mentale, a-t-elle dit.
L’opposition libérale à Fredericton promet de talonner le gouvernement progressiste-conservateur à ce sujet, pour s’assurer que les soins aux Néo-Brunswickois s’améliorent comme promis.
Nous, on demande qu'on voie des rapports de progrès après trois mois, à chaque trois mois
, dit le député de Moncton-Centre, Rob McKee. On ne veut pas que ça continue, que les gens n’aient pas les services dont ils ont besoin dans un temps opportun… surtout en état de crise dans les salles d'urgence.
Selon le gouvernement, une fraction de l'augmentation de 6 % du budget du ministère de la Santé devrait servir à payer les coûts de ces initiatives.
D’après le reportage de Marie-Ève Brassard