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Jimmy Jean nommé économiste en chef du Mouvement Desjardins

Jimmy Jean.

Jimmy Jean est vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins.

Photo : Radio-Canada

Le stratège macroéconomique Jimmy Jean est devenu mercredi vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins. Il est la première personne issue de la diversité à tenir ce rôle au sein de l’institution financière, la plus importante au Québec avec 7,5 millions de clients et près de 50 000 employés.

Vous l’avez parfois lu, entendu et vu lorsqu’il commentait l’actualité économique sur nos plateformes. Il en a fait autant dans la presse financière, au Wall Street Journal notamment.

Jimmy Jean succède ainsi à François Dupuis, qui quitte ses fonctions après 33 ans de service.

Par le passé, il a également travaillé à la Caisse de dépôt et placement du Québec, chez Moody’s Analytics et RBC Marchés des capitaux, ainsi qu’à Statistique Canada. Il a fait des études en économie à HEC Montréal et détient une certification d’analyste financier agréé (CFA).

En entrevue à Zone économie, sur les ondes d'ICI RDI, M. Jean a estimé que d'avoir des gens issus de la diversité, au Québec, dans des postes comme cela, c'est extrêmement gratifiant; je suis très fier, aujourd'hui, de représenter ce mouvement-là. Je ne suis pas le premier dans les institutions financières au Canada, et j'ai l'impression que je ne serai pas le dernier.

Je suis là pour montrer aux gens issus de la diversité que c'est possible, quand on y met du travail, et que les gens croient en nous.

Une citation de Jimmy Jean, vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins

M. Jean a par ailleurs affirmé que son métier consiste souvent à trouver des réponses, et que les services des économistes sont souvent davantage réclamés en période de crise, comme cela est le cas en ce moment, avec la pandémie de COVID-19.

Il y a des objectifs d'éclairer nos membres et clients dans cette perspective d'une meilleure compréhension, pour mieux situer la conjoncture... Comment ce prochain cycle [économique] se déroulera-t-il? Nous vivons une crise complètement atypique, et la reprise sera elle aussi tout à fait atypique. Je ne peux pas dire qu'il existe un meilleur moment pour que les économistes soient à l'œuvre, étant donné les défis intellectuels pour comprendre ce nouvel environnement, a-t-il poursuivi.

Toujours selon les dires de l'économiste en chef du Mouvement Desjardins, la reprise canadienne pourrait même s'avérer plus solide que celle enregistrée aux États-Unis, un pays qui n'a pourtant pas encaissé de confinement tel que celui qu'ont traversé les Canadiens.

Cette année, on s'attend à une croissance de 6,3 % au Canada; aux États-Unis, on est presque rendus à 7 %; nous sommes habitués de voir ces données pour des économies comme la Chine, comme l'Inde, mais là, on parle de pays développés.

Le défi pour 2022, a encore mentionné M. Jean, sera la récupération des emplois perdus dans des secteurs davantage touchés par la pandémie.

Et vers octobre de l'an prochain, a-t-il dit, la Banque du Canada pourrait très bien rehausser son taux directeur, ce qui entraînerait une hausse des taux d'intérêt.

Avec la collaboration de Gérald Fillion

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