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Le Bloc québécois souhaite qu’Ottawa maximise le potentiel forestier régional

Un camion transportant des troncs d'arbres devant des piles de bois d'oeuvre.

Le Bloc québécois presse Ottawa de soutenir la filière forestière dans les régions du Québec (archives).

Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Bloc québécois soutient que 1 300 emplois supplémentaires pourraient être créés, en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, si le potentiel de la forêt était maximisé. La formation politique propose huit actions pour y arriver.

Selon le Bloc québécois, en 2018, quelque 1 855 000 mètres cubes de bois, faisant partie de la possibilité forestière, n’ont pas été récoltés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, dont 400 000 mètres cubes économiquement récoltables.

En maximisant la transformation de deuxième et troisième niveau, une étude menée pour le compte du Bloc québécois avance que la valorisation de cette ressource inexploitée aurait permis de créer 1 300 emplois additionnels aux 6 030 déjà existants dans la filière forestière gaspésienne et bas-laurentienne.

Pour y arriver, le parti a présenté huit propositions au gouvernement fédéral dans le but d’optimiser la filière forestière dans les régions du Québec.

C’est une occasion de créer davantage de richesse pour davantage de gens, souligne le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet. Un rôle d’opposition, s’il est fait de façon constructive et positive, peut s’avérer un outil pour le développement de la région.

L’industrie forestière est primordiale pour les gens de chez nous et pour l’économie de notre région, ajoute la députée d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia, Kristina Michaud. On pense qu’il est essentiel que le fédéral en prenne acte.

Les propositions du Bloc québécois :

  1. Mettre en œuvre une politique d’approvisionnement public qui favorise l’utilisation des produits du bois
  2. Accroître les budgets de la recherche liée à filière forestière
  3. Soutenir l’émergence de nouveaux produits à forts potentiels issus de la forêt (p. ex., les bioplastiques et les biocarburants)
  4. Développer une chaîne de valeur canadienne pour encourager les seconde et troisième transformations
  5. Soutenir la diversification des marchés d’exportation et s’assurer que les programmes d’aide bénéficient équitablement à toutes les provinces
  6. Rendre plus flexibles les programmes fédéraux déjà existants
  7. Identifier les moyens d’accroître la productivité de la croissance annuelle des forêts du Québec
  8. Obtenir une pleine exemption de tout tarif sur les exportations de bois d’œuvre aux États-Unis

Ottawa doit agir si on veut faire avancer des projets qui sont sur la table, soutient Mme Michaud. Je suis allée visiter le Service de recherche et d'expertise en transformation des produits forestiers (SEREX) à Amqui, l’été dernier. Les employés nous parlaient beaucoup de projets innovants, mais on sentait qu’il y avait un manque de moyens pour mettre ces produits-là sur le marché.

« Je pense que le gouvernement fédéral a la responsabilité de donner les moyens financiers à l’industrie forestière, comme il le fait pour d’autres secteurs. »

— Une citation de  Kristina Michaud, députée bloquiste d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia
Les deux politiciens se tiennent côte à côte à deux mètres de distance.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée d’Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia, Kristina Michaud, lors du dernier caucus bloquiste qui s'est tenu en Gaspésie en août 2020 (archives).

Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Ça prend plus de volonté. La volonté, ça passe par les actions, affirme le député bloquiste de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas. Il faut aider que les petits joueurs de l’industrie qui aimeraient avoir du soutien financier puissent l’obtenir.

Forêt et pétrole : deux poids, deux mesures selon le BQ

Le Bloc québécois déplore qu’Ottawa ait versé, en moyenne, seulement 71 millions de dollars annuellement à l’industrie forestière québécoise alors que 24 milliards de dollars ont été consentis à la filière des hydrocarbures entre 2017 et 2020.

Le député regarde le chef du Bloc québécois alors que celui-ci s'adresse aux médias.

Le député bloquiste de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas (archives)

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Le député Maxime Blanchette-Joncas considère qu’il est incohérent que le gouvernement continue d’investir dans les projets d’hydrocarbure tout en souhaitant réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).

L'industrie forestière est au coeur de l'économie de Saint-Pamphile.

Le Bloc québécois soutient que la maximisation de la forêt québécoise contribuerait à la réduction des GES (archives).

Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair

Le fait d’utiliser une ressource renouvelable et une ressource qui est plus verte avec l’industrie forestière, ça permet une réduction des GES et une captation de CO2, croit M. Blanchette-Joncas. Donc, on souhaite évidemment que le gouvernement fédéral réduise considérablement le soutien aux hydrocarbures.

Le Bloc québécois affirme aussi que la maximisation de la filière forestière permettrait de réduire entre 4,8 et 7,7 millions de tonnes les émissions de gaz à effet de serre annuellement.

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