Prisonniers du climat

Cet hiver, les habitants de la Basse-Côte-Nord sont restés prisonniers de leur village en raison de l’absence de leur route de glace.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Cet hiver, les habitants de la Basse-Côte-Nord, entre Kegaska et Blanc-Sablon, ont dû composer avec une conséquence directe des changements climatiques : l’absence de leur route de glace.
Chaque hiver, Transports Québec entretient un sentier de motoneige de près de 400 kilomètres qui relie les villages de la Basse-Côte-Nord. Pendant la période hivernale, alors qu’aucun bateau ne ravitaille les villages, il s’agit du seul lien terrestre avec le reste du Québec.
Or, cette année, le manque de glace sur le Saint-Laurent ainsi que les températures chaudes n’ont pas permis la formation du sentier, appelé Route blanche. Les habitants n’ont eu d’autre option que de prendre l’avion ou l’hélicoptère pour se déplacer.
Plusieurs s’inquiètent aujourd’hui de voir la culture et les habitudes de vie des habitants de la Basse-Côte-Nord fondre avec la glace si la situation se reproduit.
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