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Manifestations pour un approvisionnement pharmaceutique sûr contre les surdoses

Des manifestants au coin des rues Main et East Hastings.

Quelques centaines de personnes, la plupart masquées, se sont rassemblées dans le Downtown Eastside de Vancouver pour demander un approvisionnement pharmaceutique sûr pour les personnes souffrant de dépendance aux drogues illicites.

Photo : Radio-Canada

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une manifestation s’est déroulée mercredi après-midi dans le Downtown Eastside de Vancouver à l’occasion du cinquième anniversaire de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire en Colombie-Britannique en lien avec la crise des surdoses d’opioïdes.

Quelques centaines de personnes ont répondu à l’appel de l’organisme Moms Stop the Harm à Vancouver. Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes de la province, incluant Victoria et Kamloops.

Moms Stop the Harm réclame que le gouvernement provincial promulgue une distribution immédiate d'options pharmaceutiques sûres pour assurer la sécurité des gens qui utilisent des drogues illicites, indique l’organisation par communiqué.

J’ai vu tellement de gens que j’aime mourir et toutes ces morts étaient évitables, déplore Carlie, une manifestante rencontrée au coin des rues Main et East Hastings.

Le communiqué de Moms Stop the Harm cite la cofondatrice de l’organisation, Leslie McBain : La dépendance aux substances est la seule condition médicale pour laquelle nous forçons les gens à descendre dans la rue pour acheter leurs médicaments, soutient-elle.

Appelé à réagir, le ministère de la Santé mentale et de la Dépendance de la Colombie-Britannique indique qu’il y a eu une augmentation de près de 400 % du nombre de personnes recevant de l'hydromorphone (de 677 à 3329 personnes), une alternative plus sûre aux drogues de rue toxiques, depuis le début de la pandémie.

Le ministère admet néanmoins qu’il y a plus de travail à faire en ce sens. La province demandera d’ailleurs à Santé Canada une exemption fédérale afin de décriminaliser la possession pour usage personnel de drogue.

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