Le député Louis-Charles Thouin visé par une enquête de l'UPAC

Ancien maire de Saint-Calixte et préfet de la MRC de Montcalm, le député caquiste Louis-Charles Thouin, est dans la mire de l'UPAC.
Photo : Facebook de Louis-Charles Thouin
Le député caquiste de la circonscription de Rousseau, Louis-Charles Thouin, fait l'objet d'une enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) concernant de possibles conflits d'Intérêts.
Le député Thouin est sur la sellette pour sa gestion de différents dossiers, dont celui concernant le dézonage de terres agricoles dans Lanaudière. Il se voit aussi reprocher l'octroi d'un contrat à la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides alors qu'il était maire de Saint-Calixte, selon le Bureau d'enquête de Québecor.
Louis-Charles Thouin fait également l'objet d'une enquête de la commissaire à l'éthique, Ariane Mignolet, pour le rôle qu'il aurait joué dans la modification du schéma d'aménagement de la MRC de Montcalm, dans Lanaudière.
Le député de Rousseau s'est retiré temporairement du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) le temps que la lumière soit faite sur certaines allégations le concernant.
Ainsi, il n'assumera plus ses fonctions d'adjoint parlementaire de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel.
Bien que je considère n’avoir rien à me reprocher, par respect pour mes collègues, je ne veux pas être une distraction pour le gouvernement
, a-t-il déclaré par voie de communiqué.
Je réitère que je me suis toujours impliqué en politique avec intégrité et j’offre mon entière collaboration à la Commissaire à l’éthique et à la déontologie ainsi qu’aux autres instances
, a-t-il ajouté.
La semaine dernière, les partis d'opposition ont tous réclamé du premier ministre François Legault qu'il exclue M. Thouin de son caucus en raison d'apparences de conflits d'intérêts.
M. Legault s'était porté à la défense de son député, déclarant : Il n'y en a pas de conflits d'intérêts.
Aujourd'hui, M. Legault s'est défendu d'avoir minimisé les faits en conférence de presse.
D'abord, les faits ne sont pas les mêmes, a-t-il affirmé. La semaine passée, on parlait d'un dézonage. Là, on parle de plusieurs possibles infractions.
Le chef caquiste a dit avoir discuté avec son député ce matin et, d'un commun accord
, il s'est retiré du caucus. C'est ce qu'il devait faire
, a admis le premier ministre.