Cinq combattantes et combattants dans l’arène pour le Combat national des livres

Les combattants et combattantes du Combat national des livres 2021: Michèle Audette, Brian Gallant, Michel Marc Bouchard, Tanya Lapointe et Corey Loranger.
Photo : Radio-Canada
Un ancien premier ministre, une militante des droits des Autochtones, un comédien et animateur, un dramaturge et une réalisatrice et productrice défendront cinq romans lors du traditionnel Combat national des livres, qui se tiendra du 3 au 7 mai 2021 à l'émission Plus on est de fous, plus on lit!
Animée par Marie-Louise Arsenault, la semaine de débats littéraires donnera la parole à Brian Gallant, à Michèle Audette, à Corey Loranger, à Michel Marc Bouchard et à Tanya Lapointe, qui défendront respectivement un livre de Jean Babineau, de Michel Jean, de Simone Chaput, de Caroline Dawson et de Melchior Mbonimpa.
Ces livres d’autrices et d’auteurs des cinq régions canadiennes racontent des histoires touchantes, percutantes, captivantes, importantes et poétiques.
En entrevue à l'émission Pénélope, en compagnie de Tanya Lapointe et Brian Gallant, Marie-Louise Arsenault a souligné la qualité de la préparation des combattantes et combattants.
« Je trouve que les combattants sont particulièrement habiles et féroces. Ils ont des personnalités très assumées, des professions qui les amèneront à défendre vaillamment [leur livre]. Ils sont très préparés. Chaque année, ils sont préparés, mais cette année, il y a une espèce de surenchère d’engagement et de préparation. »
D'un océan à l'autre
Les cinq personnalités ont choisi un roman du territoire représenté, en espérant conquérir le lectorat d'un océan à l'autre. Ces romans, les combattantes et combattants les connaissent bien et ils seront défendus avec vigueur.
- Michèle Audette représente les Territoires autochtones et défendra Kukum, de Michel Jean (Libre Expression).
Corey Loranger représente l'Ouest canadien et défendra Que serions-nous sans le secours de ce qui n’existe pas?, de Simone Chaput (Éditions Leméac).
Tanya Lapointe représente l'Ontario et défendra Le totem des Baranda, de Melchior Mbonimpa (Prise de parole).
Michel Marc Bouchard représente le Québec et défendra Là où je me terre, de Caroline Dawson (Éditions du remue-ménage).
Brian Gallant représente l'Atlantique et défendra Infini, de Jean Babineau (Éditions Perce-Neige).
Des romans pour tous les goûts
Très différents les uns des autres, aussi bien dans le style que dans les thèmes abordés, les cinq romans en lice cette année ont tous en commun qu'ils racontent des histoires touchantes.
Celui de Jean Babineau raconte l’expropriation de gens de plusieurs villages au Nouveau-Brunswick. Un type de déracinement qui n’est pas nouveau en Acadie.
Dans son roman, Simone Chaput raconte l’histoire de personnages qui portent en eux un manque, un vide qu’ils cherchent à remplir.
Dans Le totem des Baranda, de Melchior Mbonimpa, l’obsession de la liberté se nourrit du mythe, de la nostalgie, de l’utopie, mais aussi de bouleversantes histoires d’amour.
De son côté, dans Kukum, Michel Jean raconte l'histoire de son arrière-grand-mère, Almanda Siméon, une orpheline amoureuse qui va partager la vie des Innus et Innues de Pekuakami.
Finalement, dans Là où je me terre, Caroline Dawson nous fait vivre son arrivée au Québec à l’âge de 7 ans comme réfugiée politique avec sa famille.
Comme chaque année, c'est le public qui va déterminer le roman gagnant en votant pour l'un des cinq en lice sur le site du Combat national des livres. Les livres, les combattantes et combattants, et les autrices et auteurs y sont également présentés en détail.