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L’UQAT abritera une nouvelle unité de recherche en études autochtones

Le Pavillon des Premiers-Peuples de l'UQAT à Val-d'Or.

Le Pavillon des Premiers-Peuples de l'UQAT à Val-d'Or

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L’Institut national de recherche scientifique (INRS) s’associe à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) pour mettre sur pied une Unité de recherche mixte (URM) en études autochtones.

Le gouvernement du Québec injecte 3 millions de dollars pour permettre l’embauche de trois professeurs de l’INRS qui seront basés dans les locaux de l’UQAT à Val-d’Or. L’Unité mixte de recherche pourra ainsi mettre en commun le travail de l’INRS et celui des professeurs et chercheurs de l’UQAT.

Ce même modèle sera aussi développé dans les Universités du Québec à Trois-Rivières, à Rimouski, à Chicoutimi et en Outaouais, avec des thématiques propres à chaque région.

Selon le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson, le choix des études autochtones allait de soi pour l’UQAT, qui se veut déjà une référence dans le domaine.

On collabore déjà avec l’INRS depuis plusieurs années, mais cette Unité mixte de recherche va permettre de bonifier et d’accentuer ce travail. Sans être chauvin, je dirais qu’on est en avance sur la recherche sur les questions autochtones. Le travail avec l’INRS va permettre de consolider les travaux de certaines de nos équipes, tant à l’École des études autochtones, que pour les sciences de l’éducation ou encore nos instituts en mines et foresterie. On va pouvoir faire des liens accrus entre ce qu’on fait ici et l’ensemble des thématiques de recherche de l’INRS.

Les thématiques plus spécifiques sur lesquelles travaillera l’UMR seront connues une fois que les professeurs seront embauchés.

On parle notamment des enjeux des femmes autochtones, de l’éducation, des revendications territoriales, de la gestion juridique, de la revitalisation des langues autochtones, de la gouvernance ou encore de la gestion des ressources naturelles, précise Vincent Rousson. Ce sont toutes des thématiques sur lesquelles on travaille déjà. Les chercheurs auront un beau terrain de jeu pour travailler avec nous.

Le financement de l’UMR est assuré pour cinq ans, mais l’UQAT espère pérenniser ses activités à plus long terme.

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