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L'Intrépide de Gatineau souhaite plus de latitude pour le hockey midget AAA

Les joueurs s'entraînent déjà en classe-bulle et portent un casque avec visière complète et couvre-visage.

Des joueurs de hockey écoutent les directives de leur entraîneur.

Les joueurs de l'Intrépide de Gatineau portent un casque spécial avec visière complète et couvre-visage depuis des mois à l'entraînement.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Jobin

L’Intrépide de Gatineau aimerait partager l’enthousiasme du milieu sportif qui verra une réouverture partielle de ses activités au Québec, vendredi. Pourtant, ces changements aux restrictions n’apporteront rien à certains sports, comme le hockey midget AAA, puisque les équipes s’entraînent déjà en classe-bulle depuis des mois.

Plus de 15 joueurs s’entraînent en ce moment en même temps sur la glace du Complexe Branchaud-Brière, tout en gardant deux mètres de distance sur la patinoire.

Après tous les efforts des derniers mois, on s‘attendait à de meilleures nouvelles ou une certaine progression de nos activités. Ça fait six mois qu’on pratique et qu’on a des mesures strictes en place, se désole l’entraîneur-chef Martin Lafleur, tout en saluant la reprise de certains sports.

Les mesures sanitaires sont sérieuses au sein de l’organisation. Les joueurs font prendre leur température lors de l’arrivée à l’aréna et doivent porter leur masque en tout temps. Ils continuent aussi de respecter la distanciation physique dans le vestiaire.

Un joueur fait prendre sa température à son arrivée à l'aréna.

Un membre du personnel de l'Intrépide Gatineau prend la température des joueurs à leur arrivée.

Photo : Radio-Canada

Ça a été un ajustement au départ, mais plus le temps avance et plus on est habitués. Ça devient une routine, mentionne le centre Jérémy Fortin.

Tous les joueurs rencontrés lors d’un entraînement mettent l’accent sur le respect des mesures par toute l’équipe.

Que ce soit à l’aréna ou à l’école, on respecte les règles. On ne se serre pas la main, on reste à distance, etc. Tous ces petits gestes-là vont faire en sorte qu’on a une chance de venir au jeu, ajoute Justin Julien.

Des joueurs se changent dans un vestiaire de hockey. Ils respectent tous une distance de deux mètres entre eux.

Les joueurs de l'Intrépide doivent respecter les deux mètres de distance dans leur vestiaire.

Photo : Radio-Canada

Les joueurs de l’Intrépide portent même un casque spécial lors des entraînements. Il est muni d’une visière complète et d’un couvre-visage.

C’est une protection supplémentaire. La Ligue a un protocole très strict. Ailleurs au Canada, les ligues de notre niveau jouent, pour la plupart. La santé et la sécurité des joueurs demeurent la priorité, mais je pense qu’avec ces mesures, on est capables de passer à la prochaine étape. On pourrait jouer à dix contre dix dans notre région et voir comment ça fonctionne, explique Martin Lafleur, en rappelant que sa formation a joué au mois d’octobre et qu’aucun cas de Covid-19 n’a été recensé dans son organisation.

Une saison gaspillée?

Les joueurs sont quand même conscients de leur chance. Plusieurs collègues de leur école secondaire n’ont toujours pas repris l’entraînement et ne pourront le faire qu’en groupe de huit, dès vendredi.

Il faut garder le moral parce qu’on a la chance de s’améliorer. C’est une opportunité que plusieurs n’ont pas. On peut embarquer sur la glace quatre fois par semaine à un rythme régulier avec le sport études, dit Justin Julien avec philosophie.

Les entraîneurs nous poussent chaque jour. On doit rester dans le moment présent et il ne faut pas trop penser au futur. La santé publique fait un bon travail et il faut rester dans notre rôle de sportif.

Une citation de Justin Julien, ailier droit
Des joueurs de hockey regarde leur entraîneur qui explique un exercice sur un tableau blanc. Ils portent tous un masque avec couvre-visage.

Les joueurs de l'Intrépide de Gatineau écoutent les directives de l'entraîneur Martin Lafleur, à une distance de deux mètres, pendant un entraînement au Complexe Branchaud-Brière.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Jobin

Dans le scénario actuel, les entraîneurs doivent faire preuve d’imagination pour créer des exercices qui respectent la distanciation physique.

Je ne crois pas que notre année soit gaspillée en développement. On peut pratiquer des choses qu’on n'a pas le temps de faire normalement, travailler sur des choses plus individuelles, raconte son coéquipier Jérémy Fortin.

Il n’en reste pas moins que tous les joueurs de l’équipe ont des fourmis dans les jambes et voudraient se retrouver de nouveau en situation de match. On veut jouer! C’est normal, on veut de la compétition et prouver ce qu’on est capables de faire pour passer au prochain niveau. La santé publique fait ce qu’elle peut pour nous donner le plus de jeu possible, mais on ne peut pas contrôler ça.

Devant l’impatience de ses joueurs, l’entraîneur salue la résilience de sa formation.

Je les trouve extrêmement bons. Ce serait facile de se décourager, de regarder à long terme ou d'être inquiets pour leur futur. Mais, ils travaillent fort. Les joueurs savent que ce n’est pas une saison perdue, on a vu une amélioration entre le mois de septembre et aujourd’hui. Mais, leur fun, c’est évidemment les parties, précise Martin Lafleur.

La Ligue midget AAA garde toujours espoir de tenir une saison régulière, même si elle sera assurément grandement amputée, d’ici la fin du printemps.

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