Le variant britannique pourrait causer 50 % des nouveaux cas en Colombie-Britannique

Le nombre de cas de variants britanniques en C.-B. pourrait bientôt augmenter.
Photo : getty images/istockphoto / Sener Canoz
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Si la croissance exponentielle du variant britannique se poursuit, il sera responsable de la moitié des cas de COVID-19 en Colombie-Britannique d’ici environ deux semaines, comme en Ontario, croit le mathématicien Jens von Bergmann qui analyse la croissance des variants au Canada.
L'Ontario, où à peu près la moitié des nouvelles infections seraient dues au variant issu du Royaume-Uni, fait office de mise en garde dans l'Ouest du pays.
[La province] est deux semaines ou deux semaines et demie en avance,
affirme un modèle de l’analyste de données, Jens Von Bergmann.
Environ 12 % des nouveaux cas en Colombie-Britannique sont des variants dits préoccupants, estime la santé publique.
Plus contagieux, la progression du variant britannique est surveillée de près. On est inquiet un peu, on veut voir leur évolution
, explique Martin Lavoie, médecin-hygiéniste en chef adjoint de la Colombie-Britannique.
Mais en même temps, on sait qu'on est dans une situation très différente, on n'a pas la même situation épidémiologique que d'autres provinces, par exemple.

Les résidents vulnérables du Downtown Eastside à Vancouver ont été encouragés à se faire vacciner contre la COVID-19 ce week-end.
Photo : Radio-Canada / Cory Correia
La campagne de vaccination en cours tempère les inquiétudes des autorités sanitaires, qui ne ferment pas la porte à la mise en place de restrictions plus strictes, si la situation se dégrade.
La directrice générale du Réseau canadien de génomique COVID-19, Catalina Lopez-Correa, estime que les mesures sanitaires devraient rester en place, d'ici à ce qu'une majorité de la population soit immunisée, soit encore quelques mois.
Elle ajoute que moins il y a d'infections, moins il y a de chances que de nouvelles souches du virus encore plus dangereuses émergent.
Variant P1
Un autre variant, celui dit brésilien, qui échapperait aux défenses immunitaires des gens guéris de la COVID-19, a été détecté en Ontario.
Le variant P1 ayant émergé au Brésil est peu répandu pour le moment à l'ouest de l'Ontario.
En Alberta, seules deux personnes de retour de voyage en ont été infectées. En Colombie-Britannique, 34 cas de ce variant ont été détectés ces dernières semaines.
Mais si sa capacité à infecter des personnes guéries de la COVID-19 inquiète de nombreux spécialistes, c'est le variant britannique B.1.1.7 qui demeure le souci numéro un.
D’après des informations de Timothé Matte-Bergeron