La GRC en Nouvelle-Écosse détruit sept tonnes d’uniformes pour empêcher leur revente

Un écusson de manteau de policier avec le logo de la Gendarmerie royale du Canada.
Photo : Radio-Canada
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Nouvelle-Écosse veut s’assurer que personne ne puisse se faire passer pour un agent, comme l’a fait le tireur de la fusillade de Portapique en avril dernier. Sept tonnes d’uniformes ont été brûlées au cours des derniers jours.
La GRC a détruit plusieurs pièces des uniformes, y compris des chemises, des pantalons, des gilets pare-balles et des bottes.
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Selon la surintendante principale du district d’Halifax de la GRC
, Janis Gray, c’est en prévision d’un projet de loi pour interdire la revente de ce type de matériel que la force policière a décidé de détruire les uniformes.Un moratoire a été imposé au mois de janvier 2021 par le gouvernement fédéral pour interdire la revente de tout véhicule superflu de la GRC
.Ottawa souhaite également mettre en place une politique à long terme sur la façon de se départir de ce type de véhicules.
Le 19 avril, 22 personnes ont perdu la vie alors qu’un homme déguisé en agent a semé la terreur dans la région rurale de Portapique, en Nouvelle-Écosse.
Le tireur est mort à la suite d’une intervention de la GRC
, alors qu’il se déplaçait entre Enfield et Portapique.Une vidéo de sécurité rendue publique lors de cette chasse à l’homme montrait que le tireur a effectué un arrêt sur la route pour mettre un uniforme de policier.
Avec les informations de Blair Rhodes de CBC