Tous les Québécois branchés à Internet haute vitesse d'ici septembre 2022

Le manque d'accès à Internet demeure un problème en zone rurale.
Photo : Radio-Canada / Guy LeBlanc
Environ 250 000 Québécois n'ont toujours pas accès à Internet haute vitesse, mais cela pourrait être chose du passé en 2022. Québec annonce un investissement de 660 millions de dollars pour offrir cet accès partout à travers la province.
Selon le député d'Orford, Gilles Bélanger, qui a piloté ce dossier, il s'agit du plus gros chantier depuis l'avènement de l'électricité au Québec, et tous les câblodistributeurs seront mis à contribution.
C'est devenu un service essentiel. Cela fait 20 ans qu'on en parle, depuis la promesse de Jean Charest en 2003, martèle-t-il. Aujourd'hui, c'est encore plus prioritaire. On parle de télémédecine, on parle de télétravail, mais aussi pour la relance économique des régions.
« Si on veut transformer les régions au niveau numérique, ça nous prend Internet haute vitesse. »
Selon Gilles Bélanger, il se fait actuellement 3000 branchements mensuels à Internet haute vitesse au Québec. Au cours de la prochaine année et demie, la cadence augmentera à 15 000 résidences par mois.
Une annonce bien accueillie par les régions
Le préfet de la MRC de Memphrémagog et président de la Fédération des municipalités, Jacques Demers, salue le fait que le gouvernement a décidé de peser sur l'accélérateur et de mettre la main à la poche pour parvenir à ses fins.
Je n'ai pas les données pour me dire si c'est suffisant, souligne-t-il. Mais ce que je comprends du signal qu'envoie le gouvernement aujourd'hui, c'est qu'on va prendre les moyens, si cela en prend d'autres, et on prend les réels moyens financiers pour combler les foyers qui ne sont pas encore [branchés].
Le préfet de la MRC du Val-Saint-François, Luc Cayer, accueille positivement cette nouvelle, mais espère pour sa part que Québec remboursera les 450 000 $ que 11 municipalités ont avancés pour accélérer l'accès à la haute vitesse et brancher 4000 résidences.
Selon Gilles Bélanger, cela n'est toutefois pas dans les plans de Québec.
Avec les informations de Jean Arel