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20 bédéistes québécoises à lire

Pour vous guider dans la découverte de la bande dessinée au féminin, voici une liste non exhaustive de 20 créatrices.

Détail d'une planche de la bande dessinée « De concert », représentant le boulevard Saint-Laurent de nuit.

Les femmes, dont Sophie Bédard qui a dessiné cette planche, sont de plus en plus nombreuses dans le monde de la bande dessinée.

Photo : Radio-Canada / Pascale Fontaine

Longtemps très masculin, le monde de la bande dessinée voit de plus en plus de femmes prendre leur place aux côtés de Michel Rabagliati et de Guy Delisle. Voici 20 bédéistes québécoises à découvrir.

Je dirais que dans les dernières années, on a entendu autant parler de voix féminines que masculines dans les médias. Tant que les créatrices vont continuer de produire en grand nombre, elles vont prendre le devant de la scène , croit Frédéric Gauthier, éditeur à La Pastèque, qui publie de nombreuses bandes dessinées.

Les personnes interrogées pour cet article s’entendent sur ce point, mais pour l’historienne de l’art, dessinatrice et autrice Mira Falardeau, on n’en est qu’aux balbutiements des bédéistes femmes.

La BD est un bel exemple de boys' club.

Une citation de Mira Falardeau

De son côté, Laurent Boutin, libraire à Planète BD, à Montréal, soutient que la proportion d’autrices est plus grande au Québec qu’ailleurs dans le monde. Il vend plus de bandes dessinées réalisées par des femmes qu’avant.

Il y a aussi un nouveau lectorat plus féminin. Ça a longtemps été un milieu d’hommes, pour et par les hommes. On est au début de quelque chose; ça n’ira pas en baissant. Même la mairesse s’y met! ajoute-t-il en mentionnant le livre Simone Simoneau. Chronique d'une femme en politique, de Valérie Plante et Delphie Côté-Lacroix.

Plusieurs types de vêtements sont dessinés.

Extrait de la bande dessinée « Simone Simoneau. Chronique d'une femme en politique », illustrée par Delphie Côté-Lacroix.

Photo : XYZ

La directrice générale du Festival BD de Montréal, Johanne Desrochers, souligne que les femmes font de la BD depuis la pionnière Yvette Lapointe (1912-1994), qui dessinait dans les années 1930 et 1940. On en parle très peu. On pourrait parler plus des femmes, se désole-t-elle.

Toutefois, Johanne Desrochers a constaté que les femmes représentent maintenant 40 % des personnes qui s’inscrivent au Festival. Cette nouvelle effervescence est due à Internet, qui offre désormais une vitrine aux bédéistes. Internet est un moyen d’expression quand on est jeune, mais quand c’est gratuit, c’est plate. C’est facile d’accès, ça ne coûte rien, mais on ne fait pas une cenne, a constaté Mira Falardeau.

Cette dernière a recensé les bédéistes femmes pour son livre Femmes et humour, publié en 2014. Elle estime qu’il n’y a pas plus de 10 % de femmes dans l'univers de la BD.


20 bédéistes québécoises

Pour vous guider dans la découverte de la bande dessinée au féminin, voici une liste non exhaustive de 20 créatrices bâtie avec l’aide de Laurent Boutin, de Mira Falardeau et de Johanne Desrochers.


Isabelle Arsenault  (Nouvelle fenêtre)

La femme sourit en regardant devant elle.

Isabelle Arsenault

Photo : La Pastéque

Reconnue à l’international, cette illustratrice s’est d’abord fait connaître en bande dessinée jeunesse. Ses principaux livres sont Jane, le renard et moi et Louis parmi les spectres, de Fanny Britt; Fourchon et Virginia Wolf, de Kyo Maclear; Cloth Lullaby, d'Amy Novesky; et L’oiseau de Colette (comme autrice).

Isabelle Arsenault a été lauréate trois fois des Prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie Littérature jeunesse – Livres illustrés.

Page couverture du livre L'oiseau de Colette.

La page couverture du livre « L'oiseau de Colette »

Photo : Radio-Canada


Bach (Estelle Bachelard) (Nouvelle fenêtre)

La jeune femme sourit en regardant devant elle.

La bédéiste Bach (Estelle Bachelard)

Photo : Éditions Somme toute

Bach est l’autrice de C’est pas facile d’être une fille (Nouvelle fenêtre) (deux tomes), en plus d'avoir illustré Chasses amoureuses, de Mia Caron, et Ma vie avec un scientifique, d’India Desjardins. Elle a été publiée pour la première fois en 2012 dans l'ouvrage collectif Je me souviendrai.


Sophie Bédard (Nouvelle fenêtre)

La femme aux cheveux rouges porte une bande autocollante noire sur le nez.

La bédéiste Sophie Bédard

Photo : Jacques Bédard

Sophie Bédard est l’autrice de Glorieux printemps, une série adolescente en quatre tomes parue aux Éditions Pow Pow. Après avoir obtenu un bac en sexologie, elle a publié Les petits garçons. Elle illustre aussi les différents tomes d’Effet secondaire, de Catherine Girard-Audet ainsi que De concert, de Jimmy Beaulieu.


Iris Boudreau (Nouvelle fenêtre)

La jeune femme sourit et regarde en hauteur.

La bédéiste Iris Boudreau

Photo : Sophie Simon

Iris Boudreau a publié une demi-douzaine d’albums, seule ou en collaboration. Son premier livre, Dans mes rellignes (sorti en 2006), est un journal quotidien sous forme de bande dessinée. Elle a travaillé et publié des blogues et des livres avec plusieurs autres bédéistes et autrices, notamment Zviane, Caroline Allard, Cathon et Élise Gravel.

La bande dessinée La liste des choses qui existent, qu’elle a cosignée en 2013 avec Cathon, est devenue une série en mars 2020 qu'on trouve sur le site de l’Office national du film du Canada (ONF) (Nouvelle fenêtre).


Boum (Nouvelle fenêtre)

Le visage de la photo est remplacé par un dessin.

De son vrai nom Samantha Leriche-Gionet, Boum s’est d’abord fait connaître sur le web.

Photo : Boum

De son vrai nom Samantha Leriche-Gionet, Boum s’est d’abord fait connaître sur le web, où elle a publié Les boumeries pendant 10 ans avant d’en faire des livres. Elle est aussi l'autrice de La petite révolution et de Nausées matinales et autres petits bonheurs.

Elle travaille également avec Dominique Demers sur la série Dominique, avec Annie Bacon sur la série Pétronille inc. et avec Édith Bourget pour les différents tomes de La classe de madame Édith.


Caroline « Cab » Breault (Nouvelle fenêtre)

Un personnage dessine en tirant la langue.

Un autoportrait de la bédéiste Caroline «Cab» Breault

Photo : Caroline “Cab” Breault

Cette bédéiste a commencé sur le web. Elle est l’autrice des trois tomes de L’hiver nucléaire, qui raconte les aventures de Flavie, une héroïne atypique qui évolue dans une ville de Montréal postapocalyptique. L’histoire a commencé en juin 2028 alors qu’il faisait -30 °C. C'est l'hiver nucléaire depuis un terrible accident à la nouvelle centrale nucléaire Gentilly-3, à Pointe-aux-Trembles, peut-on lire dans le résumé du livre.


Cathon (Nouvelle fenêtre)

Cathon souriant au micro.

L'autrice et illustratrice Catherine Lamontagne-Drolet, alias Cathon

Photo : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa

Cathon, de son vrai nom Catherine Lamontagne-Drolet, s’est fait connaître en 2013 avec La liste des choses qui existent, un livre réalisé en collaboration avec Iris Boudreau qui a depuis été adapté par l’ONF sous forme de capsules web. Elle a aussi publié Les cousines vampires, Les enquêtes de Sgoubidou et Les ananas de la colère ainsi que trois tomes de la série jeunesse Mimose et Sam.

Les enquêtes de Sgoubidou est finaliste du Grand prix de la ville de Québec des prix Bédéis Causa 2021.

Détail de la couverture du livre «Les ananas de la colère», de Cathon : dessin d'une fille essuyant un verre dans un décor tiki. Elle porte une robe à fleurs et une couronne de fleurs dans les cheveux.

Détail de la couverture du livre «Les ananas de la colère», de Cathon

Photo : Pow Pow

Elle faisait partie des 10 jeunes autrices et auteurs à surveiller en 2020, selon Plus on est de fous, plus on lit!.


Julie Delporte (Nouvelle fenêtre)

Assise, la jeune femme croise les bras et regarde devant elle.

La bédéiste Julie Delporte

Photo : Katya Konioukhova

Autrice d’origine française installée au Québec depuis plus de 10 ans, Julie Delporte a réalisé Journal, Je vois des antennes partout et Moi aussi je voulais l’emporter, en plus d’un album jeunesse, Je suis un raton laveur. En novembre 2020, elle a publié Décroissance sexuelle, qui est un livre hybride, à la rencontre du manifeste, du poétique et de l'imagerie artistique.

Plusieurs de ses livres ont été traduits en anglais par Drawn & Quarterly et Koyama Press. En parallèle de la réalisation de ses bandes dessinées, elle continue à publier des fanzines, explore les techniques d’impression (sérigraphie, risographie, gravure) et fabrique des pièces en céramique, peut-on lire dans sa biographie.

Moi aussi je voulais l’emporter, Julie Delporte, Pow Pow, 17 octobre 2017

Moi aussi je voulais l’emporter, Julie Delporte, Pow Pow, 17 octobre 2017

Photo : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa


Ariane Dénommé

Le femme avec des écouteurs, dans nos studios

La couverture de la BD «Main d'œuvre», publiée aux éditions La mauvaise tête, et Ariane Dénommé, dans nos studios

Photo : Radio-Canada / Pascal Michaud

Née en 1981 à Gatineau, Ariane Denommé a d'abord travaillé en traduction, avant de changer de carrière et de faire de la bande dessinée, à partir de 2006. En 2012, elle a lancé Du chez-soi (Nouvelle fenêtre).

Elle a publié en 2016 Main d'œuvre, qui est inspiré par les entrevues qu'elle a menées auprès de son père, un ancien mineur. Ce livre a été traduit en anglais sous le titre 100 Days in Uranium City.


Julie Doucet (Nouvelle fenêtre)

Assise à sa table de dessin, la femme sourit.

La bédéiste Julie Doucet

Photo : Kate Mada

Le travail de cette créatrice née en 1965 est important. Elle est considérée par plusieurs comme un monument qui a ouvert la voie aux jeunes bédéistes. Julie Doucet est l’une des rares bédéistes du Québec dont la notoriété a dépassé nos frontières dans le monde de l’underground, écrit Mira Falardeau dans son plus récent livre, L’art de la bande dessinée actuel au Québec.

Quelques-uns de ses albums : L'affaire Madame Paul, Journal, Je suis un K et À l’école de l’amour. Julie Doucet a fondé en 2013 sa propre maison d’édition pour publier ses œuvres : Le Pantalitaire (Nouvelle fenêtre).


Maryse Dubuc

Maryse Dubuc et Marc Delafontaine, auteurs de la BD <i>Les nombrils</i>

Maryse Dubuc et Marc Delafontaine, qui sont derrière la BD «Les nombrils»

Photo : Radio-Canada / Photo : Kim Vermette

Si on pense moins à Maryse Dubuc qu’à son collègue et compagnon Marc Delafontaine (Delaf), c’est qu’elle est la scénariste et que lui est le dessinateur. Mais Maryse Dubuc est quand même l’une des bédéistes québécoises les plus connues, notamment grâce à la série Les nombrils, très populaire tant au Québec qu’à l’étranger.

Les deux créateurs de la série <i>Les nombrils</i>, Marc Delafontaine et Maryse Dubuc, se tiennent devant une pancarte de leur nouvelle série, <i>Les vacheries des nombrils</i>.

Les deux créateurs de la série parallèle «Les vacheries des nombrils», Marc Delafontaine et Maryse Dubuc

Photo : Radio-Canada / ICI Estrie/ Anik Moulin

Originaire de Sherbrooke, Maryse Dubuc a publié des romans et des livres jeunesse avant de scénariser la série Les nombrils.


Stéphanie Leduc  (Nouvelle fenêtre)

La femme est assise à une table de dessin.

La bédéiste Stéphanie Leduc dessinée par elle-même

Photo : Stéphanie Leduc

La bédéiste a fait son cégep en dessin animé et ses études universitaires en bande dessinée. Elle est l’autrice de la série jeunesse Titi Krapouti & Cie, de la saga fantastique Terre sans dieux et de la série Dryade, décrite comme un conte érotique dans un monde postapocalyptique. Elle est d'ailleurs devenue éditrice en publiant cette dernière série, qu'elle signe sous le pseudonyme de Laduchesse.


Mélanie Leclerc

Assise à sa table de dessin, la femme se tient la tête.

La bédéiste Mélanie Leclerc

Photo : Martin Leclerc

Petite-fille de Félix Leclerc, Mélanie Leclerc a d’abord publié Contacts, qui raconte la vie de son père, le directeur photo Martin Leclerc. Avec cette bande dessinée, elle a remporté le Bédélys Indépendant 2018. La créatrice a aussi publié Temps libres en novembre 2020. Il s’agit de l’histoire émouvante d’un film qu’elle veut réaliser sur sa marraine, qui souffre d’alzheimer. Ce livre est finaliste du Grand prix de la ville de Québec des prix Bédéis Causa  2021.

Livre sur une table

La bande dessinée «Contacts», de Mélanie Leclerc

Photo : Radio-Canada

Avant de se lancer en bande dessinée, Mélanie Leclerc a demandé des conseils à Michel Rabagliati et a pris des cours avec Jimmy Beaulieu.


Axelle Lenoir (Nouvelle fenêtre)

La jeune femme porte une casquette.

La bédéiste Axelle Lenoir dessinée par elle-même

Photo : Axelle Lenoir

Axelle Lenoir est une bédéiste connue depuis longtemps dans le milieu. Sa première série de trois tomes, Mertownville, a été publiée par une maison d’édition suisse. Le premier tome de Si on était est paru en 2018. What If We Were…, une bande dessinée publiée en anglais, est sorti en décembre 2020.

Elle a été finaliste du Prix des libraires du Québec dans la catégorie BD en 2018 pour L'esprit du camp, tome 1.

Illustration d'une cavalière portant deux tresses rousses et d'un cosmonaute sur une licorne.

Si on était..., d'Axelle Lenoir

Photo : Front froid


Mirion Malle (Nouvelle fenêtre)

À gauche : portrait de Mirion Malle. À droite : page couverture de la bande dessinée.

«La ligue des super féministes» est la première bande dessinée jeunesse de la bédéiste Mirion Malle.

Photo : Sorany Gagnon Nguon / La ville brûle

Dessinatrice et autrice de bande dessinée française qui habite à Montréal, Mirion Mallee a notamment publié Commando culotte, qui était d’abord un blogue, ainsi que La ligue des super-féministes.

Elle a aussi écrit un premier récit fictionnel, C'est comme ça comme je disparais. Dans cette BD romanesque, la dessinatrice et bédéiste explore avec beaucoup d'empathie l'état dépressif et léthargique d'une jeune artiste, lit-on dans le résumé.

Le dessin d'une personne et d'une fleur.

« C’est comme ça que je disparais », de Mirion Malle

Photo : POW POW


Obom (Diane Obomsawin)

La femme porte des lunettes et regarde devant elle.

La bédéiste, scénariste et réalisatrice Diane Obomsawin

Photo : Rehab Nazzal

D'origine abénaquise, Diane Obomsawin publie des bandes dessinées sous le nom de plume Obom depuis la fin des années 1990. Elle a aussi réalisé cinq courts métrages pour l’ONF.

J’aime les filles est le titre de l’une de ses bandes dessinées les plus connues, publiée en 2014. Elle en a aussi tiré un court métrage. Le film en question, réalisé en 2016, donne la parole à quatre femmes qui racontent leur découverte du désir homosexuel.

Diane Obomsawin est aussi derrière Le petit livre pour les géants (pour les jeunes de moins de 3 ans), paru en 2020, et Kaspar, sorti en 2007.

Deux cases d'une bande dessinée.

Deux cases de la BD inédite «La cigale», de Diane Obomsawin

Photo : Images fournie par Kwahiatonhk!


Catherine Ocelot (Nouvelle fenêtre)

Elle sourit au micro

L'illustratrice Catherine Ocelot

Photo : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa

Avant de se consacrer à la bande dessinée, Catherine a travaillé à Radio-Canada en tant que directrice artistique. Son livre La vie d’artiste a été finaliste pour le Prix des libraires et a remporté le prix Bédélys 2019, en plus d'être traduit en anglais. Auparavant, elle avait publié Talk-show, qui raconte l'histoire de Bruno, un ours polaire animateur de talk-shows en constante remise en question.

La couverture du livre «La vie d'artiste», de Catherine Ocelot

La couverture du livre «La vie d'artiste», de Catherine Ocelot

Photo : Mécanique générale


Julie Rocheleau (Nouvelle fenêtre)

La jeune femme blonde sourit et regarde devant elle.

La bédéiste Julie Rocheleau

Photo : La Pastéque

Julie Rocheleau est la dessinatrice de La Petite-Patrie et de La colère de Fantômas.

Elle a publié Traverser l'autoroute en 2020 avec Sophie Bienvenu. Ce livre est finaliste du Grand prix de la ville de Québec des prix Bédéis Causa 2021. Julie Rocheleau est aussi membre du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme (Nouvelle fenêtre).


Mélodie Vachon Boucher (Nouvelle fenêtre)

La jeune femme regarde au loin en tenant son bras devant elle.

La bédéiste Mélodie Vachon Boucher

Photo : Mélodie Vachon Boucher

C’est depuis 2016 que Mélodie Vachon Boucher s’intéresse à la bande dessinée. Son premier livre, Les trois carrés de chocolat – le récit d'une victime de viols qui tente de retrouver une intimité brisée –, a été couronné du Prix Réal-Fillion en 2017. Depuis, elle a publié Le meilleur a été découvert loin d'ici, La chamade et Je vais suivre le bruit en 2017, ainsi que Nouneries en 2018.

Des carrés sont dessinés en noir. La couverture est blanche.

La couverture du livre «Les trois carrés de chocolat», de Mélodie Vachon Boucher

Photo : Mécanique générale


Zviane (Nouvelle fenêtre)

Las femme aux cheveux blonds sourit et fait un clin d'oeil.

La bédéiste Zviane

Photo : Luce TG

De son vrai nom Sylvie-Anne Ménard, Zviane est une artiste multidisciplinaire, en bande dessinée et en musique. Celle qui voudrait aussi faire des films est l’autrice de dizaines de bandes dessinées, notamment Apnée, Les deuxièmes, Le bestiaire des fruits, Ping-pong et Zviane au Japon et la série L’ostie d’chat.

Son plus récent ouvrage paraît le 8 mars 2021 : Yoyolalala. C’est le huitième numéro de la revue La jungle, un projet de neuf livres que Zviane pilote seule depuis 2016.

Évidemment, on aurait aussi pu parler d’Elise Gravel et de Karine Gottot, deux bédéistes jeunesse très connues, mais on a d’abord fait une liste de bédéistes qui publient des bandes dessinées pour les adultes.

De nouvelles autrices sont aussi à suivre, notamment Audrey Beaulé, Brigitte Archambault, Mireille St-Pierre et Marie-Noëlle Hébert, qui a publié La grosse laide en 2019.

La femme est assise devant un micro.

L'auteure et historienne Mira Falardeau

Photo : Radio-Canada / Mathieu Arsenault

Mira Falardeau a publié Histoire de la bande dessinée au Québec en 2008 et Femmes et humour en 2014, dans lequel elle fait le portrait de 50 femmes bédéistes dans le monde et dont la version traduite en anglais vient d’être publiée. Plus récemment, elle a publié L’art de la bande dessinée actuelle au Québec (2020), dans lequel elle analyse l'œuvre de 30 bédéistes, parmi lesquelles se trouvent plusieurs femmes.

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