La Ville de Rimouski pourra finalement vendre le terrain de l'ancien Cooprix

L'ancien terrain de Cooprix et de la SAQ à Rimouski (archives)
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après quatre ans de procédures judiciaires, la Ville de Rimouski pourra finalement vendre le terrain de l'ancien Cooprix, situé sur le boulevard René-Lepage Est.
Une entente partielle conclue entre Centre commercial Rimouski (CCR) et les firmes qui ont agi à titre de consultants en environnement dans le dossier, soit Englobe Corporation et LVM incorporé, a été entérinée par le conseil municipal lors de la séance de lundi.
Le rapport technique de réhabilitation environnementale des sols a également été approuvé par les élus.
Pour le maire de Rimouski, Marc Parent, il s’agit d’une excellente nouvelle. La Ville de Rimouski a le champ libre pour procéder à la vente des terrains qui ont été mis en valeur depuis 2016 à la suite de cette transaction-là.
Centre commercial Rimouski (CCR) réclamait 4,1 millions de dollars à la Ville de Rimouski dans le dossier d'un terrain contaminé situé au 333 boulevard René-Lepage Est, à l'emplacement de l'ancien magasin Cooprix et d'une succursale SAQ .
L’ entente prévoyait que CCR
décontamine le terrain selon les normes gouvernementales avant de le vendre à la Ville.Or, selon l’entreprise, la Ville a omis de l’informer de la présence d’un ancien dépotoir sur le terrain. CCR
réclamait donc que l’offre d’achat et l’acte de vente du terrain soient annulés.C’est cette dernière partie du litige qui a été réglée. CCR demandait l’annulation de la vente. Cette demande n’existe plus. On est 100 % propriétaire
, explique Marc Parent.
Cependant, le contentieux sur la décontamination demeure. On va aller de l’avant et démontrer qu’il n’y a eu aucune mauvaise action de la part de la Ville
, indique le maire, qui se veut optimiste sur l’issue du litige.
La Ville avait acquis le terrain en 2016 au coût de 3,2 millions de dollars dans le but de le revendre au Groupe Rioux, qui souhaitait y ériger un nouvel hôtel de la chaîne Riôtel.
Le Groupe avait mis son projet en veilleuse et s’était retiré de la transaction avec la Ville en raison des démarches judiciaires en cours. Trois ans plus tard, Groupe Rioux indique qu'il envisage toujours de construire un hôtel à Rimouski, mais pas sur ce terrain.
Le maire Parent invite donc les promoteurs intéressés à se manifester.
Avec les informations de Marie-Christine Rioux et la collaboration de Jérôme Lévesque-Boucher